Déclassement, effectifs en berne et nouveau «quota » à abattre… Quand éleveurs et chasseurs veulent la peau des loups. Déclassement, effectifs en berne et nouveau «quota » à abattre… Quand éleveurs et chasseurs veulent la peau des loups.

Déclassement, effectifs en berne et nouveau «quota » à abattre… Quand éleveurs et chasseurs veulent la peau des loups.

Animaux sauvages
13.12.2024
France
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Alors que le statut de protection international des loups a été brutalement revu à la baisse, le nombre de « permis » pour les tuer vient de sortir pour l’année 2025. Les agriculteurs intensifs crient au scandale car la limite maximale d’abattages est moins importante que celle de l’année dernière. Quel cynisme lorsque l’on sait à quel point ces animaux sont vulnérables et menacés de toutes parts.

Leur population diminue ? Tuons-en encore plus !

Leur sort a été gravement mis en péril le mardi 3 décembre par le vote du déclassement de leur espèce jusque-là « strictement protégée » du Comité permanent de la Convention de Berne. Les institutions politiques ont cédé aux appels larmoyants des lobbies agricoles et des chasseurs qui n’envisagent pas de partager la nature avec les animaux sauvages.

Comme si cela ne suffisait pas, ce sont les mêmes qui se lamentent encore aujourd’hui face à l’annonce le 12 décembre du quota de loups autorisés à être tués en 2025 : 192 d’entre eux pourront être abattus avec l’aval des autorités. Quelques jours auparavant, certains en réclamaient toujours plus. Autant dire que, comme les centaines de ceux qui les ont précédés, ces loups sont déjà condamnés. Si le plafond fixé s’avère légèrement plus bas que celui de 2024 (209 individus ), il s’agit encore et toujours de permettre leur massacre en règle alors que les meutes sont déjà extrêmement fragiles et les effectifs (1013) en diminution avérée (1104 recensés en septembre dernier)… Un (re)comptage qui avait, et fait encore débat… 

Les lobbies dansent sur les corps des loups

En optant fermement pour le recul de la protection des loups, les pays membres du Conseil de l’Europe, France en tête, ont juré leur perte, préférant s’agenouiller devant les lobbies agricoles et des chasseurs. Cette situation que nous dénonçons depuis toujours ne peut plus durer ! Non seulement les tirs létaux ne limitent pas le nombre d’attaques, mais ils ne font qu’aggraver les problèmes en dispersant les meutes et en laissant de nombreux orphelins sur le bord du chemin. 

Les solutions pour une cohabitation harmonieuse existent pourtant : il suffit que les éleveurs acceptent de protéger correctement leurs animaux qu’ils élèvent. 84% des Français déplorent d’ailleurs que des attaques aient lieu sur des troupeaux non protégés. Mais ces engraisseurs préfèrent accuser les loups plutôt que de prendre leurs responsabilités, ce que One Voice soumet fréquemment à la justice

Nous étudions déjà toutes les possibilités avec nos partenaires internationaux, pour contrer cette décision consternante et qui plus est dénuée de base scientifique. 

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