Contre les loups, l'acharnement total de l'Etat Contre les loups, l'acharnement total de l'Etat

Contre les loups, l'acharnement total de l'Etat

Animaux sauvages
24.09.2025
France
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Une véritable déflagration. Le 23 septembre 2025, le gouvernement a annoncé vouloir faciliter – encore – l’abattage des loups. À l’heure actuelle, chaque tir doit faire l’objet d’une autorisation, que nous pouvons attaquer en justice. Demain, les éleveurs devraient pouvoir tirer… sur simple déclaration. Une solution de facilité qui n’en est pas une, qui fait des loups les responsables de tous les maux des éleveurs pour ne pas avoir à s’attaquer aux vrais problèmes, et permet simplement d’acheter une paix sociale précaire. Mais à quel prix ? Nous continuerons de soutenir la seule approche qui vaille, qui reste complètement écartée par le gouvernement et les éleveurs : la cohabitation.

Du statut de « strictement protégée » au harcèlement par les tirs

Malgré la mobilisation citoyenne, l’État reste décidément sourd au sort des loups, qu’il continue de livrer en pâture à un lobby de l’élevage intensif qui n’a qu’un objectif : leur extermination pure et simple. Il y a quelques mois, les instances européennes abaissaient le niveau de protection de l’espèce de « strictement protégée » à « protégée ». Le gouvernement français a suivi, en inventant le concept absurde de « non-protégeabilité » de certains troupeaux pour faciliter toujours plus les tirs. 

Aujourd’hui, un pas de plus a été franchi. Les autorisations de tirs sont – encore actuellement – soumises à des conditions strictes. Qui sont souvent ignorées par les autorités, comme le confirme la justice, mais qui existent. Demain, il suffira aux éleveurs de « déclarer » les tirs. Ou quand l’État ne fait même plus semblant de remplir ses missions. Un carnage annoncé. 

Stop à la surenchère : une seule solution, la cohabitation

Quelle sera la prochaine étape ? On entend déjà les chasseurs approcher et réclamer l’ouverture de la chasse de l’espèce, car ils ne supportent pas la concurrence ni le fait que les loups soient des prédateurs naturels des sangliers. Quant aux éleveurs, si leur détresse est réelle, où sont leurs larmes lorsqu’ils envoient des centaines de brebis à l’abattoir ? Massacrer les loups ne règlera aucun problème. La surenchère doit cesser. 

Nous nous tenons prêts et contesterons ces projets mortifères s’ils devaient être mis en œuvre. La cohabitation est possible pour peu que l’État s’en donne les moyens et cesse de se soumettre aux lobbys agricoles. Financer massivement les mesures de protection : voilà la seule option viable !

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