

Contournement Ouest de Montpellier : pour un projet inutile, combien d’animaux sacrifiés ?
Entre Saint-Jean-de-Védas, Montpellier et Juvignac, l’État s’apprête à autoriser la construction de 6 kilomètres de voies nouvelles pour relier les autoroutes du nord au sud. Derrière les promesses de désengorgement urbain se cache une sombre réalité : un bétonnage aux lourdes conséquences pour les espèces locales, la biodiversité environnante, et la qualité de vie des habitants. Participez avec nous à la consultation du public pour dire non à ce projet anachronique — dont les premières victimes seront, comme toujours, les animaux — alors que des alternatives existent.
La vie sauvage détruite pour renforcer la voiture
Objectif affiché de ce projet : limiter les risques de bouchons dans l’agglomération en reliant deux autoroutes. Judicieux? Pas vraiment. La zone traverse plusieurs espaces naturels, des lieux d’habitats et de nidification très importants. C’est toute une biodiversité, particulièrement riche, qui sera décimée : de nombreuses espèces d’oiseaux, d’insectes et de chiroptères — toutes protégées — subiront de plein fouet le passage des bulldozers et l’urbanisation. Sans compter la hausse des émissions de gaz à effet de serre — jusqu’à 30 % selon l’autorité environnementale —, les particules fines et hydrocarbures qui dégraderont la qualité de l’air, et la pollution sonore pour les animaux et les habitants.
Plus de bitume, moins de nature et de surfaces agricoles. Il ne s’agit pas là de simples liaisons, mais d’une logique d’étalement urbain complètement dépassée. D’autant que l’on sait désormais que la construction de nouvelles infrastructures routières a pour conséquence première… une augmentation du trafic, et de l’utilisation de la voiture.
La création de routes ne favorise pas les modes de déplacement écologiques
Pourtant, des alternatives à ce projet existent : de l’allongement de la ligne de tramway à l’amélioration du réseau cyclable, c’est une approche totalement nouvelle qu’il faudrait désormais adopter. Mais les autorités n’y semblent pas encore prêtes, préférant s’en remettre à des modèles dépassés qui ont fait la preuve de leur caractère néfaste pour l’environnement.
À l’heure où des efforts massifs sont attendus pour lutter contre le dérèglement climatique, des travaux de ce type ne peuvent plus être soutenus. One Voice s’oppose à ce projet, qui va mettre en péril des milliers d’animaux et porter une atteinte irrémédiable à cet écosystème fragile. Avec nous, participez à la consultation ! Vous avez jusqu’au 28 août.