Chiens de chasse en Dordogne : le combat continue !
One Voice dépose une nouvelle plainte pour les chiens de chasse et deux ânes détenus par l’éleveur périgourdin maltraitant.
Malgré la maltraitance caractérisée, le préfet de Dordogne refuse implicitement la saisie en urgence des chiens détenus. One Voice porte l’affaire au plus haut niveau de l’État et dépose une nouvelle plainte pour les chiens et deux ânes !
Comme nous nous y étions engagés, nous n’avons pas baissé la garde dans l’affaire qui nous oppose à Richard Mandral, éleveur périgourdin maltraitant.
Une intolérable impunité
Depuis nos premières constatations au printemps 2019, et malgré la libération de seize chiens en février dernier, le sort des détenus de Monsieur Mandral ne s’est pas amélioré. En Dordogne, les chiens de chasse ne semblent pas bénéficier de la même protection que dans le reste de la France… À moins que ce ne soit les chasseurs qui y jouissent du privilège de les maltraiter impunément ? Quoique maltraitance soit encore un bien faible mot, car chez Monsieur Mandral, les chiens continuent à souffrir dans des conditions sanitaires catastrophiques. Et pas seulement eux ! Comme un fait exprès, deux ânes subissent eux aussi désormais la négligence de cet homme décidément bien peu concerné par les soins à apporter aux animaux sous sa garde comme par la procédure en cours.
L’enquête continue
Les nouvelles images que nos enquêteurs ont ramenées montrent sans détour que la situation des chiens n’a pas changé mais aussi que malgré la mise en demeure de Monsieur Mandral de diminuer le nombre de chiens détenus, il continue à les laisser se reproduire !
Quant aux ânes, leurs sabots n’ont pas été parés depuis plusieurs mois, ce qui engendre une grande souffrance et pourrait même occasionner leur mort. L’un d’eux est déjà totalement infirme…
One Voice dénonce l’inertie du préfet
C’est donc cette fois auprès du procureur de la République à Périgueux que One Voice a déposé une nouvelle plainte, demandant la saisie en urgence des chiens et des ânes face à cette situation de danger imminent et l’inertie du préfet.
Et contre cette intolérable impunité dont les chiens exploités pour la chasse sont les premières victimes, nous avons également déposé un recours pour excès de pouvoir contre le préfet de Dordogne et alerté de cette situation le Premier ministre, la Garde des Sceaux et le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.
Ce qui se déroule sous nos yeux est un scandale et nous nous battrons jusqu’au bout pour que justice soit faite et que plus aucun chien ne souffre entre les mains de ce chasseur !