Chatons massacrés et décapités, ou l’horreur de l’errance féline en France
Le lundi 20 mai aurait dû être une journée ordinaire pour le bénévole de la rue Haute de la commune d’Anduze dans le Gard. Quotidiennement, il se rend sur le lieu de vie des chats stérilisés par l’association Un Chat pour la Vie, pour les nourrir et s’assurer qu’ils vont bien. Quel choc ce jour-là lorsqu’il retrouve les corps de quatre chatons gravement blessés. Bien que les chances d’identifier l’auteur de ces actes d’une barbarie sans nom soient minces, nous déposons plainte aux côtés de cette association avec laquelle nous avons déjà coopéré, pour qu’une enquête soit ouverte.
Photos : Association Un Chat pour la Vie
Les chats errants, mal aimés et victimes toutes trouvées de maltraitances en tous genres
Partout en France, de nombreux protecteurs se mobilisent pour prendre soin, nourrir et stériliser les chats errants de leur commune. À Anduze, plusieurs félins ont ainsi été pris en charge par notre partenaire. Malheureusement, une chatte présente sur le site depuis plusieurs mois se montre plus maligne que les humains et ne se laisse pas capturer. Au mois d’avril, elle a donné naissance à quatre chatons. Dans le même temps, deux abris servant de refuge aux chats ont été volés. Visiblement, la présence de ces animaux dérange.
Torture et barbarie, des atrocités qui se sont perpétrées sur les chatons
Le lundi 20 mai, les petits, âgés de quelques semaines, ont été retrouvés gravement mutilés. Des plaies béantes sur leur tout petit corps, l’un d’entre eux décapité, sa tête retrouvée quelques mètres plus loin. Un seul a survécu aux actes de barbarie qu’ils ont tous subis. Il est désormais en sécurité. Les lésions, nettes et précises, laissent penser qu’un outil a été utilisé pour les faire souffrir au maximum avant de décimer la fratrie.
Le destin tragique de millions de chats
La courte vie de ces chatons doit nous rappeler à quoi sont voués tous ces félins sans foyer. Quotidiennement, ils luttent contre les maladies et pour trouver de quoi subsister, se protéger des intempéries, et doivent en plus faire face à la malveillance de ceux qui les considèrent comme des « nuisibles » au lieu de les voir tels qu’ils sont vraiment : des victimes. De la violence humaine, de l’inaction de l’État et de nos représentants, du manque de sanctions pénales réelles et a fortiori sévères, de l’absence de stérilisation, des petites annonces sur Internet, des abandons sauvages, des abattages en fourrière…
Pour eux, nous déposons plainte. La stérilisation est la seule solution pour mettre un terme à toute cette misère. Les particuliers comme les services publics doivent prendre leurs responsabilités. Aidez-nous à faire entendre la voix des chats errants, signez notre pétition pour un plan d’urgence national.