Arrêtons de tester les produits ménagers sur les animaux!

Arrêtons de tester les produits ménagers sur les animaux!

Expérimentation animale
02.05.2018
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One Voice interpelle le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche au sujet de l'expérimentation des produits ménagers sur les animaux.

One Voice interpelle pour la troisième fois en un an le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation sur la question de l’expérimentation des produits ménagers sur les animaux, et celui-ci reste muet. L’objectif de l’Union européenne est pourtant le remplacement total des procédures impliquant l’utilisation d’animaux vivants.

Ça y est, depuis vendredi 27 avril, la Wallonie, partie francophone de la Belgique, met un terme aux tests sur les animaux pour les cosmétiques, les produits d’entretien ou d’hygiène, etc. Il s’engage également sur la mise en place d’un planning global visant à la réduction progressive du nombre d’animaux utilisés dans les laboratoires et au développement des méthodes alternatives afin que plus aucun animal ne soit finalement utilisé.
Cela, parmi un ensemble de mesures prises dans l’intérêt des animaux du royaume belge. Ce code du bien-être animal modernisé part du principe que l’animal est un être sensible, sentient.

L’Union européenne avance, la France fait du sur-place

En France, pourtant, cela fait trois lettres que nous adressons au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation depuis avril 2017, pour demander que les tests de toxicité de produits ménagers soient interdits sur les animaux, en notre qualité d’association française de défense des animaux, mais aussi en tant que représentant français de l’ECEAE, principale coalition européenne faisant campagne sur la problématique de l’expérimentation animale. Pourtant, nous n’avons toujours aucun signe de vie de la ministre en exercice Frédérique Vidal, comme nous n’en avons jamais eu de Najat Vallaud-Belkacem avant elle.

La directive européenne relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques précise pourtant bien que l’objectif final de l’Union Européenne est le « remplacement total des procédures appliquées à des animaux vivants à des fins scientifiques et éducatives ». Nous exhortons donc notre ministre d’adopter un plan national visant à la mise en œuvre effective de la règle des 3R (réduire, raffiner, remplacer) afin qu’à terme, plus aucun animal vivant ne soit utilisé à des fins d’expérimentations.

Des bonnes pratiques qui devraient être la norme

Les techniques d’expérimentations sur les animaux sont aujourd’hui tout à fait désuètes, des méthodes alternatives étant développées et tout à fait efficaces. Il n’y a donc aucun intérêt fondamental à ce que les animaux souffrent, l’analyse des ingrédients étant suffisante pour déterminer la dangerosité des produits.

Pour preuve, des marques de produits d’entretien comme Étamine du Lys, La fourmi verte, ou Pure le font depuis déjà bien longtemps. Leurs gammes de produits ont d’ailleurs obtenu le label sans cruauté
de One Voice, garantissant l’absence de tests sur animaux, ni avant, ni après leur conception. Des produits efficaces peuvent donc avoir un impact quasi neutre sur la planète, et avoir été conçus sans cruauté sur les animaux.

Nous aimerions, oui, nous aimerions que ces bonnes pratiques soient la norme, et que plus aucun produit ménager vendu en France ne résulte de la souffrance de lapins, de chats, de chiens, de souris ou même de singes… Il ne manque que la volonté politique d’agir. Nos responsables doivent prendre leurs responsabilités par rapport aux autres êtres vivants, qui ressentent, tout comme nous, la douleur et la peur.

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Lettre ministère de l’Enseignement Supérieur – 27 avril 2018

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