Action flash de One Voice pour la delphine Femke au Parc Asterix le 1er septembre 2018

Action flash de One Voice pour la delphine Femke au Parc Asterix le 1er septembre 2018

01.09.2018
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L’association One Voice a mené une action flash au delphinarium du Parc Asterix samedi 1er septembre. Lors du spectacle du matin, une dizaine de militants a interpellé silencieusement sur le sort tragique de la delphine Femke avec des panneaux « un sanctuaire pour Femke ».

L’association One Voice a mené une action flash au delphinarium du Parc Asterix samedi 1er septembre. Lors du spectacle du matin, une dizaine de militants a interpellé silencieusement sur le sort tragique de la delphine Femke avec des panneaux « un sanctuaire pour Femke ».

Femke vit depuis 34 ans dans des bassins minuscules. Il y a deux ans, elle a été séparée de son fils Ekinox âgé de 5 ans qui a été vendu à un autre delphinarium, en Grèce. Depuis, Femke reste immobile face au mur la plupart du temps. Elle n’interagit pas avec les autres dauphins, même pendant les spectacles.

Cette fois, il s’agissait pour One Voice d’interpeller les spectateurs. Les adultes ne doivent pas laisser penser aux enfants qu’il est naturel pour un cétacé de vivre l’essentiel voire l’intégralité de sa vie en captivité. Aucun animal sauvage ne peut être heureux dans ces conditions, l’état de Femke en est la triste preuve.

One Voice avait déjà agi pour Femke, en alertant le public sur son parcours de vie, et en déposant plainte pour elle. La pétition que l’association a lancée (en partenariat avec Réseaux-cétacés & la Fondation Brigitte Bardot) le 12 mai sur le site MesOpinions.com a déjà rassemblé plus de 107 000 signatures. Un rassemblement devant la Préfecture de l’Oise a eu lieu le 7 juillet pour interpeller les services publics.

Au delà du cas de Femke, One Voice réclame la fermeture de tous les delphinariums et le placement de tous les cétacés captifs en sanctuaires marins. L’association milite pour l’adoption d’un arrêté ministériel reprenant les axes essentiels de celui paru en mai 2017 (et annulé en janvier 2018 par le Conseil d’Etat pour un détail technique). Celui-ci prévoyait l’interdiction de la reproduction en captivité et des échanges entre delphinariums.

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