

À Anost, stop au massacre de sangliers captifs : offrons-leur un refuge
À Anost, dans le parc régional du Morvan, des sangliers sont enfermés depuis des années dans un enclos touristique géré par l’Office national des forêts (ONF) et souvent affamés. Plusieurs fois par an, les chasseurs y ont carte blanche pour abattre les animaux à l’arc et à la dague. Le 2 mars dernier, neuf des dix-huit sangliers ont été abattus de sang-froid. Nous soutenons le projet de deux spécialistes de ces animaux pour transformer ce parc en sanctuaire et mettre fin aux massacres.
Un cadre paisible qui dissimule la cruauté
Créé en 1970 pour divertir les touristes et les familles locales, ce parc de 20 hectares s’est rapidement transformé en lieu de souffrance pour les sangliers. Les agents de l’ONF ne viennent les nourrir qu’une fois par semaine… ou seulement tous les quinze jours ! Ce sont les visiteurs eux-mêmes qui leur apportent un peu de réconfort en répondant à leurs besoins vitaux.
Une situation intenable pour ces animaux qui ont besoin de plusieurs repas par jour, composés de fruits, de graines ou de racines. Les conséquences de cette sous-alimentation sont nombreuses : perte de poids, développement de maladies et difficultés pour les futures mères de mener leur gestation à terme…
Non au carnage, oui au sanctuaire !
Comme si cela ne suffisait pas, l’ONF fait régulièrement appel à la société de chasse locale pour venir les tuer à l’arc et à la dague, sous les yeux effarés des visiteurs et de leurs enfants. Une variante de la chasse au ferme ou à l’épieu, dont nous avions dénoncé la barbarie dans nos enquêtes en infiltration.
Trente animaux profitaient du lieu, il n’en reste que neuf aujourd’hui. Mais ça n’est jamais assez : il y a quelques semaines, une laie a été braconnée en pleine nuit, énième preuve de l’irrespect total de ces hommes pour la vie animale.
La volonté affichée des gestionnaires est claire: se débarrasser des animaux restants pour ne pas avoir à s’en occuper… et fermer cet espace de semi-liberté. Pour les protéger, nous soutenons le projet porté par deux amoureux des sangliers de transformer le parc en un sanctuaire. Signez et partagez nos pétitions pour une réforme radicale de la chasse et l’interdiction de la chasse en enclos, au ferme et à l’épieu!