Le 24 mai, One Voice partie civile au procès du tyran domestique ayant tué à la hache un chiot blessé, devant son beau-fils de 11 ans
Un homme violent qui battait également les enfants de sa compagne a tué de six coups de hache un chiot beauceron de trois mois blessé à la patte, avant de brûler son cadavre, et de l’enterrer dans le bois attenant. One Voice s’est portée partie civile immédiatement après la découverte des faits pour la petite chienne Athéna. Le 18 avril 2018 avait lieu la première audience au tribunal d’Albertville. Le jugement a été reporté au 24 mai 2018, pour obtenir une expertise psychiatrique du suspect. One Voice réclame une sanction exemplaire et la création d’un fichier des personnes condamnées pour violences.
Un homme violent qui battait également les enfants de sa compagne a tué de six coups de hache un chiot beauceron de trois mois blessé à la patte, avant de brûler son cadavre, et de l’enterrer dans le bois attenant. One Voice s’est portée partie civile immédiatement après la découverte des faits pour la petite chienne Athéna. Le 18 avril 2018 avait lieu la première audience au tribunal d’Albertville. Le jugement a été reporté au 24 mai 2018, pour obtenir une expertise psychiatrique du suspect. One Voice réclame une sanction exemplaire et la création d’un fichier des personnes condamnées pour violences.
Athéna, avait trois mois et vivait à Grignon dans une famille recomposée, avec cinq enfants. Mercredi 11 avril dernier, en rentrant du travail, la mère de famille roule accidentellement sur sa patte. Pour ne pas avoir à payer les soins, le mari demande au vétérinaire de l’euthanasier. Face à l’opposition de sa femme, il repart avec la petite chienne. Pourtant prévenu que l’homme, dépité et dans un état de rage manifeste, part tuer lui-même le chiot, et malgré la terreur des enfants, le vétérinaire ne fera pas de signalement aux autorités. Rentré chez lui, le prévenu tue Athéna de six coups de hache, sous le regard horrifié de l’un des enfants pendant que le reste de la famille pleure, en état de choc. L’homme brûle ensuite le corps d’Athéna dans les bois et cherche à l’enterrer pour mieux cacher son méfait.
Le lien entre violences domestiques et violence sur animaux familiers
L’enfant battu, handicapé d’un pied, souffre-douleur de ce beau-père tyrannique, a été héroïque, en appelant lui-même les gendarmes au premier coup de hache. Entre sa condition personnelle et celle d’Athéna, on comprend vite quelle connexion a pu faire ce petit garçon. Il dira aux autorités: « Il m’a tapé avec la paume de sa main au visage. (…) En même temps il crie. Il dit des mots comme quoi je n’aurais pas dû exister et que je suis un bon à rien (…) cela arrive toutes les semaines où il me tape il y a des semaines où c’est tous les jours (…) il dit que je suis une pourriture et que je ne sers à rien (…) il me dit qu’il va me tuer ».
Cette glaçante affaire est exemplaire dans le lien qu’elle démontre entre les violences répétées subies par les enfants et leur mère et celles perpétrées sur le chiot. Comme l’a confirmé un témoin à l’audience: « Il est capable de tous les tuer. Le chien, ce sont les prémices de ce qui aurait pu leur arriver ».
One Voice partie civile pour obtenir une sanction exemplaire
Muriel Arnal, présidente fondatrice de One Voice s’insurge:
« Cela fait des années que One Voice alerte sur ce problème, sur le lien qu’il y a entre ces violences. Il est indispensable que les vétérinaires signalent les cas de maltraitance ou de menaces de mort proférées devant eux, comme c’est déjà le cas dans d’autres pays, et qu’un fichier criminel soit établi! Combien de morts faudra-t-il encore avant d’agir? Les animaux familiers sont les premières victimes, mais ce sont aussi les enfants, dont les vies sont brisées, et les femmes qui sont en danger! »
En plus de réclamer une sanction exemplaire contre cet homme, nous enjoignons encore une fois nos représentants, et le Président de la République à soutenir la création d’un fichier criminel des violences et actes de cruauté perpétrés sur animaux pour mieux détecter et sanctionner les responsables à la hauteur des faits, pas en fonction des victimes.