Fourrure en Eure-et-Loir: la ferme de l’horreur

Fourrure en Eure-et-Loir: la ferme de l’horreur

02.07.2019
Toutes les actualités

En vérifiant l’activité des fermes à fourrure pour préparer la mission « Bien-être animal » à laquelle l’association participe au ministère de l’Écologie, les enquêteurs de One Voice ont découvert l’horreur dans un élevage d’Eure-et-Loir : des visons à peine nés, agonisants, coincés sous les cadavres de leurs congénères. Partout dans cet élevage, des jeunes et des adultes se meurent au milieu des excréments et des corps en décomposition. Les cages sont jonchées de visons morts souvent déchiquetés, parfois momifiés, sur lesquels rampent les survivants.
L’association a décidé d’interrompre son investigation pour lancer l’alerte sur cet élevage et en demander la fermeture immédiate. Une plainte pour actes de cruauté est déposée le 1er juillet contre la SCEA des Aubépines.

En vérifiant l’activité des fermes à fourrure pour préparer la mission « Bien-être animal » à laquelle l’association participe au ministère de l’Écologie, les enquêteurs de One Voice ont découvert l’horreur dans un élevage d’Eure-et-Loir : des visons à peine nés, agonisants, coincés sous les cadavres de leurs congénères. Partout dans cet élevage, des jeunes et des adultes se meurent au milieu des excréments et des corps en décomposition. Les cages sont jonchées de visons morts souvent déchiquetés, parfois momifiés, sur lesquels rampent les survivants.

L’association a décidé d’interrompre son investigation pour lancer l’alerte sur cet élevage et en demander la fermeture immédiate. Une plainte pour actes de cruauté est déposée le 1er juillet contre la SCEA des Aubépines.

Participant aux réunions sur le bien-être animal des visons élevés pour leur fourrure, l’association (également représentante française de la coalition internationale Fur Free Alliance) avait décidé de vérifier quels élevages étaient encore en activité en France et qu’elle avait visités – et dénoncés – durant l’hiver 2016/2017.

Des découvertes macabres

Nos enquêteurs y ont fait de macabres découvertes en plus des faits reprochés par notre association aux élevages pour la fourrure déjà révélés en 2017. 

Des visons bleu argent, noirs et blancs au comportement stéréotypé, tournant sans cesse en rond – conduite reconnue par les experts comme étant la manifestation d’un grand mal-être – dans des installations d’une rare saleté: des cages grillagées sur lesquelles les visons ont du mal à marcher, d’où dégoulinent excréments et déchets; des visons (adultes et jeunes) blessés, mutilés, morts, momifiés; des cadavres de visons jetés aux abords de l’élevage sans aucune précaution pour l’environnement (les fermes à fourrure sont des installations classées car présentant un risque important pour la nature). En cette période de reproduction, les petits avaient pour la plupart quelques semaines.

Ici, le scandale de l’élevage des visons pour leur fourrure atteint un paroxysme.

One Voice demande la fermeture immédiate de cette ferme de l’horreur!

L’association porte plainte au pénal contre l’éleveur pour actes de cruauté, mauvais traitements commis par un professionnel et pour exploitation irrégulière d’établissement détenant des animaux non domestiques. De plus, il sera demandé une expertise sur le bien-être des animaux. Les survivants doivent être pris en charge au plus vite par l’État, qui a failli à sa tâche en les laissant dans de telles conditions indignes.

Ce mercredi 3 juillet à 15h, le ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy recevra tous les acteurs de la mission « Bien-être animal » de la faune sauvage captive pour laquelle les élevages de visons sont concernés. Au-delà des sanctions pénales, ces exploitations extrêmement cruelles doivent être interdites. C’est la demande que nous présenterons au ministre, sur qui nous comptons pour poser des actes forts.

Annexes

Partager l'article