L’existence d’un lion n’a de sens que dans une savane, comme celle d’un orang-outan ou d’un tigre dans une forêt. Détruire leur territoire, c’est les détruire. Les éléphants africains parcourent naturellement des centaines de kilomètres. Pour eux, les frontières que les humains ont fixées n’ont pas de sens. Les hérissons s’accommodent bien des jardins, mais avec difficulté en raison de la raréfaction de leurs proies. Quant aux abeilles et autres pollinisateurs, leurs populations s’effondrent, conséquence d’une multitude d'activités humaines qui, combinées entre elles, sont à l’origine d’une catastrophe environnementale à grande échelle.
Humain versus Nature ?
Dans leur expansion, les populations humaines empiètent chaque jour un peu plus sur le territoire des animaux. Plus de champs, plus de routes, plus d’habitations, plus de zones industrielles… La nature originelle est bétonnée, déboisée, fragmentée, appauvrie, polluée. Pour les animaux qui en dépendent, l’adaptation n’est pas toujours possible. Une simple route peut être un obstacle périlleux, si ce n’est infranchissable, et empêcher migration et reproduction. Contraints de côtoyer de trop près les humains, les conflits se multiplient : éléphants qui détruisent les champs, lions qui attaquent le "bétail", babouins qui envahissent les maisons. Pour beaucoup, privés de leur habitat naturel, incapables de se nourrir ou de se reproduire normalement, c’est l’extinction qui se profile.
Forêts et océans au cœur des préoccupations
D’innombrables vies dépendent des forêts tropicales. Celles des animaux, qui ne peuvent exister ailleurs, et celles des peuples humains, dont c’est le territoire ancestral. Bien au-delà, les forêts sont le poumon vert de la planète et leur rôle dans la régulation du climat est crucial. L’océan n’est pas moins important : poumon bleu, berceau de la vie, d’innombrables existences dépendent de lui. Il joue également un rôle central dans l’équilibre de la planète.
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Quel avenir possible ?
La déforestation, la pollution (chimique et sonore) et l’acidification des océans, sont les conséquences d’une activité humaine irraisonnée. Fortement liée au réchauffement climatique, cette destruction des territoires affecte non seulement directement ceux qui y vivent, mais aussi tous les êtres vivants de la planète. Elle s’inscrit dans une problématique globale de surexploitation des ressources, mais est aussi étroitement liée à l’élevage et à la surpêche. Ainsi, préserver les forêts et les océans implique de repenser nos modes de vie et de consommation en profondeur.