En effet, en justice administrative, les principes comptent peu. Il faut surtout démontrer que le nécessaire n’a pas été fait par les intéressés mis en cause. Et malheureusement, même si l’on considère que le dossier présenté par Marineland à l’audience du 25 mai 2022 est clairement biaisé en la faveur du delphinarium, sa simple existence a suffi à convaincre les juges qu’une autre expertise indépendante n’était pas utile...
Un comble, sachant que nous ne demandions pas que l’on nous confie les orques, juste que la justice puisse connaitre objectivement les faits, sur l’état de l’eau et des infrastructures (que nous contestons au vu des images que nous avons publiées) et le suivi médical des orques, qui ne soit pas fait par un vétérinaire payé par le delphinarium...
Les rapports de la Dre Ingrid Visser sur Inouk et Moana, sont, à ce titre, criants sur l’urgence à les sortir de là. On se demande comment le juge des référés a pu décider que les images et les rapports n’étaient pas suffisants pour établir qu’un entre-deux devait être établi entre les documents du delphinarium et les nôtres.
Il a préféré n’entendre que l’avis d’un vétérinaire faune sauvage terrestre non spécialiste des orques, et une employée de Marineland.
Commentaires 2
Patricia | jeudi 07 juillet 2022
trochu | mardi 05 juillet 2022