Comme dans le Pas-de-Calais, en Loire-Atlantique, dans le Maine-et-Loire ou en Mayenne, l’arrêté préfectoral contesté a été pris quelques jours à peine après l’envoi d’une circulaire du ministère de la Transition écologique, parlant d’autorisation de la chasse de régulation, en opposition à ce qui serait une chasse de loisir... Pourtant, cette distinction n’existe pas dans le droit français.
Cet arrêté permet donc aux chasseurs de tirer dans les bois de la Haute-Vienne en groupe, quand l’ensemble des randonneurs, cyclistes, cueilleurs de champignons et familles sont confinés pour raisons sanitaires. Les forêts ne peuvent visiblement être que le théâtre du martyre et de l’agonie d’êtres vivants qui n’ont rien demandé à personne.
Et ici comme dans les trois départements de l’ouest du pays, les grands cormorans sont ciblés malgré le classement de leur espèce comme protégée. Sont aussi autorisés la traque des chevreuils, des cerfs et des sangliers, et le tir des renards à cette occasion. Enfin, les animaux qualifiés d’espèces susceptibles d’occasionner des dégâts sont eux aussi l’objet d’une traque sans relâche, et sans justification légale de notre point de vue.
Le sort de tous ces animaux inoffensifs - car aucune preuve n’est apportée desdits dégâts ni de leur surnombre - sera débattu en audience au tribunal administratif de Limoges le 25 novembre à 14h30. Nous refusons de les abandonner.
Commentaires 2
Maggie | mardi 24 novembre 2020
Oushka | jeudi 19 novembre 2020