One Voice développe actuellement le programme Chatipi dans une trentaine de communes.
Une conférence de presse aura lieu devant le chalet des chats à l’occasion de cette inauguration à Poix-Terron le 3 juillet après-midi, rue du Chellois près du cimetière, en présence de bénévoles et de multiples acteurs locaux ayant pris part au projet. Coralie Colinet, conseillère municipale de Poix-Terron, sera présente, ainsi qu’un représentant de l’association locale la Ligue dans l’intérêt de la société et de l’animal (LISA). Enfin, c’est Mathilde Perrot, en charge du programme Chatipi, qui représentera One Voice.
Chatipi, une solution durable au cercle vicieux de l’errance féline
Chatipi est un dispositif à visée éthique permettant de créer dans les communes des espaces pour les chats errants, de les secourir tout en sensibilisant les citoyens à leur détresse et leurs besoins. Plusieurs chatipis ont été établis près d’EHPAD, de maisons de santé ou d’hôpitaux pour également apporter du réconfort aux résidents, et à proximité d’écoles. Le but de One Voice est fondamentalement de faire de la pédagogie sur les chats pour avancer vers une solution durable à cette problématique.
En effet, on décrit trop souvent par erreur ces petits félins comme des animaux indépendants et autonomes, alors qu’ils sont vulnérables en cas d’abandon (bien plus fréquent et bien moins visible que celui des chiens).
L’errance féline, cela étant, n’a pas l’abandon comme seule source. Ce cercle vicieux part d’a priori erronés sur les chats, notamment qu’ils auraient un besoin intrinsèque de se reproduire pour être heureux, ce qui mène leur famille humaine à ne pas toujours les faire stériliser. Il existe environ 11 millions de chats errants en France. De nombreuses naissances de chats ont ainsi lieu dans la nature. Ces chatons, quand ils survivent, sont dans tous les cas frappés par la faim, le froid et les maladies. Ils ne sont ni identifiés ni stérilisés, car les familles humaines concernées ne sont parfois même pas au courant que ces chatons existent. Or les portées, dans ces circonstances, ne font que se multiplier. Les municipalités doivent gérer ces individus confrontés à la misère, qui ont également un impact sur la biodiversité.
Répartition des tâches et des responsabilités à Poix-Terron
One Voice, qui a inventé le concept Chatipi, fournit le chatipi et assure les frais vétérinaires d’une quinzaine de chats au démarrage de l’opération (stérilisation, identification, tests).
Lors de l’installation du chalet, de nombreux acteurs locaux se sont manifestés et ont participé au projet : des bénévoles ont aidé à aménager le chalet, de petites niches ont été décorées par les enfants du village, une pharmacie a fait don des pipettes anti-puces et vermifuges pour les chats, M. Jacques a offert trois arbres à chat et des gamelles pour les bénéficiaires du chatipi.
La mairie met à disposition un espace dédié pendant au moins cinq ans et construit le chalet, qui devient, avec le panneau d’information pédagogique, sa propriété. Elle entretient également le chatipi au quotidien, pour que les quinze chats puissent s’y reposer et s’y restaurer. Conjointement avec la LISA, elle assure les frais de nourriture et de soins vétérinaires. Enfin, la LISA veille à leurs soins au quotidien et à leur relâchage après traitement.
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MARC | lundi 13 septembre 2021
dianedepoitiers | dimanche 18 juillet 2021
Isaline | mardi 06 juillet 2021
chats des rues | vendredi 02 juillet 2021