La terrible mort de Chevelu
Le crâne de Chevelu a été brisé. Des traces de sang ont été observées sur la façade de l’immeuble près duquel on a retrouvé son petit corps sans vie. Ses blessures témoignaient de la violence qui s’est déchaînée sur lui. Pour ce chat sans abri, qui luttait au quotidien pour survivre, l’existence s’est achevée avec la pire des cruautés. Son tortionnaire, qui a tenté de faire incriminer une bande de jeunes, a été identifié par la Police, après une enquête approfondie. Ses aveux, qui rejoignent ceux de sa compagne, laissent entrevoir le terrible scénario de ses derniers instants. Chevelu le connaissait, Monsieur M. le nourrissait parfois... Son tort ? Être sur son scooter et y avoir soi-disant uriné... Il n’en fallait pas plus pour provoquer une incontrôlable colère. Et quand, confiant, il s’est laissé approché, il a reçu un premier coup de pied. Si fort qu’il a été projeté contre le mur. Deux autres ont suivi. Les chaussures de sécurité ne pardonnent pas. Notons que, d’après Pierre Gallego, vétérinaire consultant pour One Voice, les conclusions du rapport d’autopsie font plutôt « penser à une action exerçant une force centrifuge sur la tête, probablement en tenant le chat par la queue ou les membres postérieurs et en projetant la tête contre le mur. »
Puis, Monsieur M. a maquillé la scène, jeté ses chaussures, l’arme du crime, et a échafaudé un scénario avec son amie pour ne pas être accusé…
Un tortionnaire récidiviste
Madame C. a avoué avoir peur de lui. Cela expliquerait qu’elle l’ait protégé… Il faut dire que son casier judiciaire est lourd : il a déjà été condamné pour avoir laissé mourir de faim son chien dans son propre appartement. Leur enfant d’à peine 7 mois est placé. Il devait lui rendre visite le lendemain. Pour One Voice, ce drame est une nouvelle illustration du lien existant entre les violences faites sur animaux et sur les humains. Les coups tombent sur les victimes, indépendamment de l’espèce à laquelle elles appartiennent. La cruauté est aveugle. Les bourreaux s’en prennent aux plus faibles et font régner la terreur. On se souvient du cas de la chienne Léa, dont le violeur était déjà connu pour des faits de pédophilie… Le lien ne peut plus être ignoré.
La violence doit être justement condamnée
Le 15 septembre, l’association sera partie civile lors du procès de Monsieur M. Son objectif ? Obtenir une peine exemplaire, qui mettra hors d’état de nuire un homme dangereux, ayant déjà prouvé qu’il était capable du pire. Il ne doit pas faire de nouvelle victime. Sa compagne a peur pour elle-même, mais aussi pour ses chats et sa fille. Pourtant, aujourd’hui, il encourt 2 ans de prison, une sentence dérisoire en comparaison de la violence des actes commis envers Chevelu. Si un humain avait péri sous ses coups, ce serait la réclusion à perpétuité. Pourquoi cette différence ? Faire condamner la violence pour ce qu’elle est, et non en fonction de celui sur laquelle elle s’exerce, est la seule façon de parvenir à la faire reculer.
Pour que la politique pénale évolue, pour que la violence soit condamnée quelle que soit la victime, signez et partagez notre pétition !
Commentaires 47
dameyouyou | dimanche 08 octobre 2017
Fran | samedi 16 septembre 2017
Françoise | lundi 18 septembre 2017
Ayata | vendredi 15 septembre 2017
Keskeedee | vendredi 15 septembre 2017