Loups : la Coordination Rurale de Haute-Vienne (CR87) tente de bâillonner One Voice en faisant interdire une manifestation
Après l’annonce de l’action coordonnée de One Voice pour les loups, des éleveurs tentent de la faire interdire à Limoges.
Pour demander la fin du massacre des loups dans notre pays, One Voice organise tout au long du mois d’octobre des actions militantes dans différentes communes de France.Ce samedi 14 octobre à Limoges, une animation est prévue par nos bénévoles pour informer le public sur les loups, leur sensibilité, leur intelligence, leur mode de vie et l’importance de leur place dans la biodiversité. La coordination rurale de Haute-Vienne, effrayée par un stand de sensibilisation, tente de faire interdire notre manifestation à coups de communiqués de presse. Nous lui souhaitons bien du courage car One Voice n’a jamais reculé pour défendre les loups.
Les meutes sont en réalité de véritables familles, où chaque individu a son rôle à jouer pour la survie de chacun. Contrairement à ce que leurs détracteurs tentent de faire croire en les diabolisant, les loups ne représentent pas de danger pour les humains, qu’ils cherchent à éviter autant que possible.
Mais manifestement, à la CR 87, plutôt que de s’informer, on persiste à propager les mêmes sempiternelles fadaises sur les loups. Voire, on laisse libre cours à une imagination débordante : ainsi, chacun pourra lire que « ces loups ont été lâchés, et même les associations Pro-loup ont reconnu l’existence d’élevages clandestins complètement opaques et difficilement gérables. »
Un syndicat notoirement anti-loups
Ce même groupement, qui s’oppose à une manifestation à vocation pédagogique, déclarée et autorisée par la préfecture, n’hésite pourtant pas à inciter ses membres à commettre des infractions. Ainsi, fin 2021, la Coordination Rurale 87 appelait ouvertement à braconner les loups ! « En Haute-Vienne, nous avons du plomb et du poison et nous régulerons par nous-mêmes ! », disait alors son représentant dans la presse.
Nous ne céderons en rien à cette tentative d’intimidation d’un lobby mortifère, qui envoie chaque année plus d’un milliard d’animaux à l’abattoir en France et milite pour exterminer les loups, déjà dans une situation de vulnérabilité critique. Nous serons bien présents ce samedi à Limoges pour défendre leur droit à vivre en paix. Déjà 138 d’entre eux ont été abattus cette année, 6 autres braconnés, et le massacre n’est malheureusement pas terminé. L’État a en effet revu le nombre maximum de tirs dérogatoires à la hausse, autorisant la mise à mort de 209 individus pour 2023. Sans compter ceux qui meurent « accidentellement » de causes purement humaines : circulation, piégeage…
Venez nous rencontrer à Amiens (80), Digne-les-Bains (04), Montpellier (34), Limoges (87), Metz (57), Aix-en-Provence (13), Troyes (10), Flers (14) ; à Rouen (76) ; à Nantes (44), Bar-Le-Duc (55), et à Strasbourg (67). En attendant la fin des tirs, signez notre pétition pour demander le respect pour les loups.