Photo : We Animals
Les visons sont très sensibles à la COVID-19, qui se propage rapidement dans les élevages de fourrure intensifs où souvent plusieurs milliers d’animaux sont parqués dans des conditions d’exiguïté, d’insalubrité et de stress. Depuis avril 2020, plus de 440 élevages de visons ont été touchés par le coronavirus dans douze pays d’Europe et d’Amérique du Nord, des millions de visons ont été contaminés et abattus, et leur nombre ne cesse d’augmenter.
Les autorités sanitaires comme l’OMS ont averti que les élevages de visons constituaient un risque de COVID-19 pour les humains et la faune.[1]
En outre, les chercheurs ont fait part de leurs inquiétudes quant au fait que les variants liés au vison pourraient réduire l’efficacité des vaccins.[2]’[3]
Pourtant, en dépit de ces réalités, la plupart des pays producteurs de fourrure ont autorisé la poursuite de l’élevage intensif de visons malgré les risques pour la santé publique. Le Sommet du G20 à Rome est pour les dirigeants mondiaux l’occasion idéale de reconnaître les périls posés par l’élevage d’animaux à fourrure et de prendre des mesures urgentes afin de mettre un terme à cette pratique.
Joh Vinding, président de la Fur Free Alliance, déclare :
La crise de la COVID-19 a encore affaibli une industrie déjà en fort déclin.[4] Au cours des deux dernières décennies, vingt pays ont entrepris de restreindre l’élevage d’animaux à fourrure en raison de sa cruauté, de son obsolescence et de son inutilité.[5] Pour répondre aux demandes des consommateurs en matière de produits éthiques, de plus en plus de créateurs abandonnent l’usage de fourrure animale dans leurs collections. Ces dernières années, les prix des peaux ont fortement chuté et les stocks sont restés invendus.[6]
Au nom des militants du monde entier, nous appelons tous les pays producteurs de fourrure à prendre des mesures urgentes afin de mettre un terme à cette industrie en voie de disparition, et exhortons les dirigeants du G20 à reconnaître publiquement que l’élevage d’animaux à fourrure doit cesser. Compte tenu de l’immense souffrance des animaux dans ce type d’élevages et de la menace très réelle de mutations virales et de transmission d’animal à humain, le moment est venu de reléguer cette pratique à sa juste place, autrement dit dans les livres d’histoire.
Ressources:
[1] https://www.who.int/publications/i/item/WHO-2019-nCoV-fur-farming-risk-assessment-2021.1
[2] https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fmicb.2021.698944/full
[3] https://www.ssi.dk/aktuelt/nyheder/2021/cluster-5-minkvirus-varianten-er-nu-faerdig-undersoegt
[4] https://www.cbc.ca/news/canada...
[5] https://www.furfreealliance.co...
[6] https://politiken.dk/indland/a...
Commentaires 7
Brendhy | jeudi 20 janvier 2022
Gégé | dimanche 31 octobre 2021
nono | dimanche 31 octobre 2021
haro9566 | jeudi 28 octobre 2021