le jeudi 20 septembre 2018 | 15

La chasse, un problème mortel: le 13 octobre, tous à Paris!

La chasse, un problème mortel: le 13 octobre, tous à Paris!

Mis à jour le 21 septembre 2018

Le 13 octobre, nous appelons à un grand rassemblement à Paris pour dénoncer la chasse. Soyons tous unis pour ce combat contre cette pratique, son cortège de morts, de violence et de mutilations pour des millions d’animaux.

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Nous appelons à une manifestation unitaire à Paris samedi 13 octobre 2018 pour dénoncer la chasse!

Soyons nombreux, le 13 octobre à Paris, pour dire que la très grande majorité de nos concitoyens réprouve cette pratique archaïque. La nature de la chasse est la mort, ce n’est ni un art de vivre ni un loisir. La chasse, sous toutes ses formes est destructrice. Les claquements des pièges tuants, les détonations des cartouches ou le raffut des cors de chasse n’étoufferont pas les cris de terreur et de douleur de 45 millions d'animaux sauvages qui en sont victimes.

La chasse revient au cœur de l’actualité et avec elle, ses activités délétères. Notre Président de la République s’est mis à encenser la chasse à courre, à offrir en pâture au monde cynégétique des nouvelles espèces et à diviser par deux le prix du permis. Grisé par les ors du château de Versailles ou par tactique politique, Emmanuel Macron annonce le retour des chasses présidentielles, un gage donné à ces électeurs à gibecière et leur lobby.
La cause des 45 millions d’animaux sauvages tués et persécutés, non-inscrits sur les listes électorales, est le dernier de ses soucis. C’est ce que Nicolas Hulot, son ministre démissionnaire de l’écologie, a dénoncé. 

La faune sauvage, un patrimoine vivant à préserver.

Le 13 octobre à Paris, avec nous, l’ensemble des défenseurs de la nature exigera le respect de la faune sauvage, celui de la préservation des espèces protégées, comme notre droit de vivre ou de nous promener dans la nature sans être à la merci d’une bévue de ces prédateurs. Les promeneurs, leurs enfants, leurs chiens ou chats, ne peuvent plus profiter d’une randonnée champêtre sans risquer d’être victimes d’un piège ou d’une cartouche. Ces « accidents » concernent aussi les chasseurs eux-mêmes...
« Le zéro accident n’existe pas, dans aucun sport » nous disent-ils. Des foutaises ! Un « sport » comme un autre ? Un fusil à la main? Confondre une jument avec un sanglier ou des flamands roses avec des poules d’eau ou des canards, c’est des accidents ou l’évidence d’un égoïsme immonde ? Commencez donc par fiche la paix aux sangliers, poules d’eau et autres canards!

La nature de la chasse est la mort. Ce n’est ni un art de vivre ni un loisir.

De nos jours, un chasseur ne tue plus, il « prélève ». Il n’abat plus, il « gère la faune ». Arrêtons ces sornettes, ces simulacres de défense de traditions sanglantes. Ces Tartarins massacrent, piègent, mutilent et flinguent tout être vivant animal qui passe à leur portée. Ces spadassins de la gâchette doivent comprendre que nous les combattrons. Nous ne sommes pas dupes de leur logorrhée d’écologistes autoproclamés!
La chasse, sous toutes ses formes, est destructrice. En France, la chasse supprime chaque année 45 millions de vies animales sauvages ou issues d’élevages, sans compter les victimes « collatérales », comme cette fillette de 10 ans, en promenade avec ses parents, grièvement blessée à Limoges par un chasseur qui visait un faisan, ce dimanche 16 septembre 2018.

Pour la chasse aussi, la France est championne.

La France a le plus grand nombre de chasseurs d’Europe, 1,2 million d’inscrits. La période de chasse est aussi la plus longue avec le plus grand nombre d’espèces « assassinables » : 90 en incluant les mammifères, 64 pour les oiseaux dont plus de 20 sont des espèces protégées. Les autres pays de notre continent se limitent à 16! Quand la grande majorité des pays européens mettent en place des jours sans chasse, souvent le dimanche, sur notre territoire, le massacre est ouvert 7 jours sur 7.
L’imagination ne manque pas pour flinguer à tout va... Les modes de chasse cruels des oiseaux se perpétuent alors que nos voisins les restreignent ou les interdisent. Quant à la chasse à courre, elle est largement décriée, et pourtant ces veneurs prétentieux traquent les animaux déjà terrifiés et épuisés par ces longues poursuites et les achèvent de jour comme de nuit, y compris en périodes de reproduction.

Le 13 octobre, nos voix doivent sonner fort et clair pour le respect de la vie animale.

Nous refusons qu’une telle attention et un tel pouvoir soient accordés à ces 2% à peine de la population en treillis et cartouchière. Toutes les enquêtes, tous les sondages confirment que la très grande majorité de la population aspire à restreindre les droits des chasseurs et préserver les espèces menacées. 91% des Français ( sondage IFOP de septembre 2016 ) souhaitent une réforme complète et en profondeur de l’organisation et de la réglementation de la chasse. Ne laissons plus ces nemrods de pacotille se prétendre gestionnaires de la nature à coups de fusil. Le respect de la nature ne rimera jamais avec destruction, dégradation et souffrance animale. Commençons par exiger la création d’un statut de l’animal sauvage. 

Pour une réforme radicale de la chasse!

Enrayons ce problème mortel que sont la chasse et ses mascarades, ses fusils, ses pièges, ses traditions archaïques, ses apparats prétentieux!
Pour que chacun puisse aller à la rencontre de la faune et la flore de nos territoires, exigeons deux jours par semaine sans chasse ni piégeage dont le dimanche, et l’intégralité des vacances scolaires. Au nom des trépassés de la faune sauvage, exigeons la protection des espèces en mauvais état de conservation ou en période de reproduction et une vraie indépendance de la police de la chasse. Il faut en finir avec la chasse dans les espaces protégés (parcs nationaux, réserves naturelles ou biologiques). Nous demandons la fin des pièges tuants comme des chasses dites « traditionnelles » (glu, lacs, pentes, tendelles…) et l’abolition de la vénerie sous terre comme de la chasse à courre pour toutes les espèces.
Signez notre pétition pour le respect des animaux et des humains amoureux de la Nature! Faites connaitre l'événement en vous y inscrivant, et en le partageant! Visitez notre site dédié "La chasse: un problème mortel"!

Daniel Ellezam
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Commentaires 15

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colibri77 | samedi 06 octobre 2018

Je réside dans le sud de la Seine et Marne dans une commune rurale. Nous adorons faire du jogging et du VTT dans notre campagne. Pendant la période de chasse (5 mois) ce n'est plus possible. Tous les week-ends une armada de nemrods débarque, encercle les bois et interdit même le passage sur les chemins.
D'autres chassent dans les champs des perdrix et des faisans qui ont été lâchés la veille. Ces pauvres animaux ne s'envolent même pas. Tirer dans un poulailler serait plus "sportif". Pour les chasseurs de sangliers ou de chevreuils, ils sont sur des affûts tous les 50 m et attendent que les animaux sortent pour tirer avec des armes dont les projectiles sont mortels à plusieurs centaines de mètres.

Il faut exiger l'arrêt de la chasse le WE et pendant les périodes scolaires pour que l'on puisse à nouveau se réapproprier la nature.

Tous à Paris le 13 Octobre, montrons à nos responsables qu'il y a 63 millions de non chasseurs.

Marie-Christine | vendredi 05 octobre 2018

La chasse est un meurtre légal, ne jouons pas sur les mots !
La France n'a vraiment pas à s'enorgueillir de demeurer à l'âge des cavernes et encore en pire puisque certains progrès techniques lui permettent d'amplifier ses dégâts en la matière.

Orenda | jeudi 04 octobre 2018

Entièrement d'accord avec le témoignage de SDN auquel j'ajoute cette colère rurale :
Non, Monsieur Macron la ruralité n'est pas la chasse, la ruralité est plombée par la chasse, par cette poignée de passéistes qui s'arrogent tant de pouvoirs dans nos campagnes. Les ruraux sont en colère d'être assimilés à ces irrespectueux du vivant dans sa diversité.
Non, Monsieur Macron, il ne peut y avoir place dans le nouveau monde que vous nous vantez pour la "diplomatie de la chasse à courre", cette vieillerie féodale dont vous osez arguer que le monde nous l'envie.
Rangez vos barbaries et descendez de cheval, Monsieur Macron, les ruraux civilisés que nous sommes construisent chaque jour le nouveau monde loin des discours fallacieux et nous vous invitons à venir le découvrir tel qu'il est.

Shirow20 | mercredi 03 octobre 2018

Ok mais où débute la manif ?