Lors de l’audience ayant traité les trois affaires concernant les départements bretons concernés par nos référés-suspension, la présidente a souhaité que nous abordions les arrêtés préfectoraux les uns après les autres car les préfectures avaient chacune deux représentants qui souhaitaient prendre la parole. Elle leur a posé plusieurs questions, et s'est étonnée du flou de leurs réponses.
Elle voulait notamment connaître, très concrètement, les modalités de mise en œuvre des solutions alternatives et de l’abattage des choucas, entre autres la désignation de référents dans chaque département, chargés de constater les dégâts.
Sa surprise que les préfectures ne puissent pas donner de critères objectifs au caractère « insurmontable » des dégâts constatés, qui pourraient « justifier » (au nom de la loi en tout cas) le recours au massacre des choucas, nous avait donné espoir.
Mais cela ne s’est pas arrêté là ! Elle a également appris à cette occasion que les référents ne tenaient pas de suivis, parcelle par parcelle, année après année, de leurs interventions et des destructions. Classique. L’association Crow Life, présente elle aussi, a également pris la parole pour soutenir ces corvidés supposément protégés par la loi.
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Françoise | vendredi 05 août 2022