le lundi 29 janvier 2018 | 130

Derrière le Dieselgate, le scandale de l'expérimentation animale

Derrière le Dieselgate, le scandale de l'expérimentation animale

Mis à jour le 22 mars 2018

De 2009 à 2015, Volkswagen a prétendu avoir réduit la pollution émise par ses voitures. A l'occasion de l'enquête en cours, le monde entier découvre effaré les expériences faites sur les macaques pour tenter de démontrer qu'il n'y avait pas de danger pour l'humain.

Hr blog

Le lobby de l'expérimentation animale a toujours justifié son existence en se prétendant incontournable pour sauver des vies. Mais qu'en est-il en réalité? En 2014, juste avant que le scandale du dieselgate éclate, ils en étaient encore là : à enfermer des singes et à les exposer aux gaz et particules fines des pots d'échappements de voitures diesel et essence. Pourtant, on connaissait déjà parfaitement les effets et la dangerosité du diesel sur la nature et les êtres vivants. Sa propension à polluer n'était plus à démontrer. 

Ces expériences étaient commandées par le constructeur automobile dans le but d'utiliser l'argument de "propreté" de ses moteurs, lui donnant une caution - soi-disant - "verte" et ce, grâce à l'expérimentation animale.

Des dessins animés pour les macaques

Les expérimentateurs savaient très bien qui étaient leurs cobayes, sinon pourquoi leur faire regarder des dessins animés ? La réponse est évidente : pour que les primates restent calmes pendant le gazage puisqu'ils étaient conscients de ce qui leur arrivait. Les macaques sont en effet des êtres ayant conscience d'eux-mêmes et capables d'énormément d'empathie. Les industriels n'ont pourtant pas hésité à les condamner.

Le dieselgate porte préjudice non seulement aux singes-cobayes, aux humains et à la planète, mais aussi aux constructeurs automobiles qui tentent de rendre leurs véhicules moins polluants de manière éthique. 

Ce scandale derrière le scandale est extrêmement préoccupant. Que l'industrie automobile investisse massivement dans la recherche et développement pour élaborer des véhicules de moins en moins polluants, tant mieux! Mais combien d'animaux risquent encore de souffrir dans cette course commerciale effrénée ?

One Voice lance une pétition pour exiger de l'ensemble des constructeurs automobiles qu'ils ne sous-traitent plus aucune expérience sur des animaux. Ni pour tester les niveaux de pollution de leurs moteurs, ni pour justifier leurs avancées dans le cadre de leur développement! Forts de toutes les signatures, l'association demandera à chaque constructeur automobile un engagement ferme sur cette question.

Signez la pétition pour dire stop à l'expérimentation animale dans l'industrie automobile!

Hr blog

Dans la thématique

Pour réaliser des tests sur des macaques, l’État, via le CNRS, verse 10 millions d’euros à un élevage de l’île Maurice One Voice porte plainte pour diffamation contre le Gircor, lobby de l’expérimentation animale

Commentaires 130

En déposant un commentaire j'accepte la charte de modération des commentaires.

Catherine | mercredi 31 janvier 2018

Inadmissible
Ici l'absence de conscience est ruine de l'homme, comment un être vivant peut-il agir ainsi
Demandons le boycott de cette marque, afin que l'achat de véhicule ne serve pas cela

Chantal | mardi 30 janvier 2018

A une époque, ils utilisaient les singes pour les crashs tests. Maintenant ça. Mais je me demande, ont ils vraiment arrêté d'utiliser les singes pour les crashs tests??

anne quievreux | mardi 30 janvier 2018

Eternel recommencement: En 1980, l'ONSER, organisme de recherche pour la sécurité routière, réalisait des expériences sur des singes et des porcs pour tester la résistance des carrosseries aux chocs. Ce fut un joli scandale qui déboucha sur l'interdiction de cette pratiques et les singes remplacés par des mannequin. Notons que ces test étaient non fiables et ridicules vu la différence de souplesse entre un singe et un homme. Aujourd'hui, c'est les émanations de mazout, comme s'il y avait quelque chose à découvrir !
Si les nouveaux moteurs polluent moins, c'est facile à prouver en récoltant les gaz d'échappement et en les analysant. Aucune sorte de cobaye n'est nécessaire. J'espère qu'un maximum de conducteurs renonceront aux Volkswagen ainsi qu'aux autres marques qui se seraient compromises dans cette... saloperie!

jagimo | mardi 30 janvier 2018

Inadmissible, inacceptable, scandaleux !