le lundi 25 mars 2024 | 12

Audiences en chaîne contre le déterrage des blaireaux : Orléans, et Châlons-en-Champagne le 28 mars et Pau le 4 avril !

Audiences en chaîne contre le déterrage des blaireaux : Orléans, et Châlons-en-Champagne le 28 mars et Pau le 4 avril !

Mis à jour le 12 avril 2024

Les blaireaux finiront-ils par avoir la paix ? Plus que jamais, les périodes complémentaires de vénerie sous terre sont sur la sellette. Alors que les tribunaux se prononcent désormais massivement contre cette pratique archaïque qui décime des milliers d’individus chaque année et s’ajoute à la saison de chasse déjà si mortifère, nos audiences se poursuivent. Le 28 mars à 9h30, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne étudiera nos recours sur les arrêtés des préfets de l’Aube, de la Haute-Marne et des Ardennes pour la saison 2023-2024. Le même jour à 10h15, les juges d’Orléans se pencheront sur l’arrêté de 2020-2021 dans le Loiret. Et le 4 avril à 8h45, le tribunal de Pau examinera les arrêtés des Pyrénées-Atlantiques pour 2022-2023.

Hr blog

Mise à jour du 12 avril 2024

Deux nouvelles victoires ! Dans le Loiret, les périodes complémentaires de vénerie sous terre des blaireaux de 2020 et 2021 étaient bien illégales. C’est ce que vient confirmer, une fois de plus, le tribunal administratif d’Orléans. Alors que de nombreux préfets s’apprêtent à autoriser cette chasse cruelle à partir du 15 mai, nous leur lançons un appel : respectez les décisions de justice, et interdisez le déterrage des blaireaux au printemps et en été !


À présent les blaireaux sauvés, en route vers l’annulation des arrêtés !

Dans ces cinq départements, les préfets autorisent le déterrage au printemps et en été, en pleine période de reproduction. Les familles sont terrorisées: sans possibilité de fuite, les petits et leurs parents sont massacrés jusqu’au fond de leurs terriers. Depuis plusieurs années, nous attaquons systématiquement ces décisions, seuls ou avec nos partenaires (Loiret Nature Environnement pour l’arrêté de 2020-2021 dans le Loiret, et AVES pour les arrêtés de 2023-2024 dans l’Aube, la Haute-Marne et les Ardennes).

Au printemps 2023, One Voice avait ainsi obtenu en urgence la suspension de la chasse dans ces départements comme dans une trentaine d’autres, permettant que des milliers d’individus soient épargnés !

Contre l’acharnement des préfets, portons la voix des blaireaux !

Lentement mais sûrement, la justice suit son cours et confirme, partout en France, l’illégalité de ces décisions. Récemment, les tribunaux de Caen, de Limoges, de Nantes ou encore d’Amiens ont définitivement annulé des arrêtés, rappelant que la vénerie sous terre met en danger les blaireautins.

Et si les préfets continuent d’autoriser ces massacres malgré tous ces jugements, qu’ils se le tiennent pour dit: nous répondrons toujours présent pour porter la voix de ces véritables architectes des sous-sols, tués par milliers pour le seul plaisir d’un petit nombre de personnes qui cherchent à s’occuper en dehors de la saison de chasse.

Pour envoyer un message fort à tous les préfets, signez nos pétitions pour exiger la protection des blaireaux et l’interdiction de la vénerie sous terre ainsi qu’une réforme radicale de la chasse !

Maxime Lambret
Hr blog

Dans la thématique

La période complémentaire de vénerie sous terre annulée dans cinq nouveaux départements ! Clap de fin pour les chasses traditionnelles ? Audience le 4 avril au Conseil d’État !

Commentaires 12

En déposant un commentaire j'accepte la charte de modération des commentaires.

MC | vendredi 05 avril 2024

La France est un pays de malades et d'arriérés. Les politiques s'en foutent.
Aucune loi n'est assez sévère contre ces imbéciles qui détruisent la vie d'êtres vivants.
Ces animaux ont leur raison de vivre en paix sur cette terre.
Laissez les tranquilles !
Malheureusement, ils ne correspondent pas à ces hommes psychopathes et ça les dérange .

Marie | jeudi 04 avril 2024

Condamnons ces pratiques cruelles et d'un autre âge, laissons les vivre en paix sans violence !

claudelemieux | jeudi 04 avril 2024

Il faut respecter le droit à la vie des blaireaux.

Daniele | samedi 30 mars 2024

Il faut supprimer ce droit de faire souffrir les animaux. Ils ont le droit de vivre en paix