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Audience à Vannes ce 12 février 2024 pour un lion et deux lionnes détenus par le cirque William Zavatta

Audience à Vannes ce 12 février 2024 pour un lion et deux lionnes détenus par le cirque William Zavatta

Mis à jour le 13 février 2024

Les 17 et 22 juillet 2019, à la recherche de Sultan, nous avions enquêté au sein du cirque William Zavatta et constaté qu’il maintenait un lion et deux lionnes dans des semi-remorques dont ils ne sortaient jamais, ne participant même pas aux spectacles. Pour eux, nous avons porté plainte contre les circassiens trois jours plus tard. Le 12 février prochain, à 16 h 30, nous serons présents au tribunal judiciaire de Vannes pour demander des sanctions contre les dresseurs et obtenir la saisie des animaux.

Hr blog

Mise à jour du 13 février 2024 :

Le tribunal judiciaire de Vannes a rendu sa décision le jour même de l'audience.

La justice s'est à nouveau placée du côté des animaux et les deux dresseurs du cirque William Zavatta ont été reconnus coupables de mauvais traitements à animaux commis par des professionnels. Ils ont été condamnés à six mois de prison avec sursis, ainsi qu'à une peine d'interdiction de détenir des animaux non domestiques pendant cinq ans.

Nous nous réjouissons que les animaux soient de mieux en mieux considérés dans les tribunaux et continuons à nous battre pour maintenir cette tendance !

Enfermés dans des semi-remorques en plein soleil, sans litière sous leurs pattes ni eau pour s’hydrater… Pendant les deux journées de l’été 2019 que nous avons passées à les observer, le lion et les deux lionnes détenus par le cirque William Zavatta n’ont pas une fois eu accès à l’extérieur, condamnés à cuire dans leur geôle, sans le moindre enrichissement sur lequel porter leur attention et les sortir de l’ennui.

Non contents de faire vivre ces grands félins dans des conditions indécentes, les circassiens n’avaient même pas pris la peine de sécuriser leurs cages, exposant n’importe qui, enfant compris, à un accident potentiellement mortel. Pour y accéder, quiconque aurait pu déplacer les barrières amovibles posées là. Des mesures bien légères pour des fauves que l’établissement n’avait même pas le droit de détenir. En effet, il ne respectait pas l’arrêté « cirques » puisqu’ils ne participaient pas aux spectacles… maintenus qu’ils étaient dans leur camion-cage pour appâter le chaland.

Un cirque qui se complaît dans l’illégalité et un lion disparu

Entre 2016 et 2018, nous avions déjà déposé deux plaintes contre ce cirque, pour Sultan. À cette époque, il ne sortait de la remorque dans laquelle il était complètement isolé que pour être exhibé lors des parades, une pratique elle aussi illégale. Depuis, il a disparu sans laisser de traces, sans doute vendu ou « naturalisé » par un des taxidermistes au cœur des trafics auxquels beaucoup de cirques se livrent…

Pour le lion et les deux lionnes qui y étaient prisonniers en 2019, nous avons porté plainte pour placement d’animaux détenus en captivité dans un environnement pouvant être cause de souffrance, mauvais traitements et exploitation irrégulière.

Et nous avons une autre procédure en cours contre ce même cirque pour des animaux différents…

Le 12 février 2024, à 16 h 30, soit quasiment cinq ans après les faits, nous serons présents au tribunal judiciaire de Vannes pour demander que les lions soient saisis et nous soient confiés.

Marion Henriet
Hr blog

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Commentaires 13

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Nielleda | mercredi 13 mars 2024

Depuis mon enfance, je n'ai jamais voulu visiter une ménagerie, ni assister à un spectacle avec animaux. Maintenant que je suis âgée de 78 ans, j'y suis encore plus hostile !!! Quand va-t-on interdire ces cirques ???? C'est effroyable....

poureux | vendredi 16 février 2024

Enfin une bonne nouvelle venant de Bretagne... En effet, moi qui suis née là-bas, je suis atterrée par ce qui se passe dans les élevages bretons. Que vont devenir le lion et les deux lionnes qui étaient maintenus prisonniers ? Peut-être un sanctuaire (comme celui d’Italie) va-t-il les accueillir et les aider à reprendre pied dans la vraie vie... ou presque.

trochu | mercredi 14 février 2024

Plus que triste, bouleversant et révoltant que de voir ces pauvres lions et lionnes enfermés, emprisonnés à vie dans des remorques "les trimbalant de ville en ville" et les exhibant honteusement et ignoblement à un public au ras des pâquerettes qui n'a toujours pas compris et ne veut pas comprendre que les animaux sauvages tout comme les autres animaux n'ont rien à faire dans des cirques et encore moins pour y être maltraités, torturés et dressés à obéir à des fins distractives pour amuser des imbéciles. Les combats contre la présence d'animaux sauvages dans des cirques doivent continuer de plus belle jusqu'à l'interdiction totale et définitive. MERCI ONE VOICE, et à espérer très profondément que vous obteniez gain de cause avec la libération de ces pauvres malheureux car ce n'est qu'insupportable.
HONTE A MACRON ET A SON GOUVERNEMENT HONTEUX

Patricia | lundi 12 février 2024

Publiez la figure de ces gens, on se chargera de les montrer du doigt partout.
Il faut publier la conclusion du tribunal dans les médias.

One Voice | mercredi 14 février 2024

Bonjour,
Nous ne cherchons pas à pointer du doigt un cirque en particulier. Nous ne nous battons pas contre des individus mais contre un système qui exploite les animaux. C’est en sensibilisant les gens au sort des animaux exploités dans les cirques que les choses changeront sur le long terme. Merci pour votre engagement à nos côtés pour les animaux !