Pour les primates victimes de l'expérimentation animale

Action nationale - avril 2025

Journée mondiale des animaux dans les laboratoires

Chaque année, 3500 primates sont victimes de l’expérimentation animale, en France.

A contre-sens de l’opinion publique

Alors que trois Français sur quatre sont défavorables à l’expérimentation animale et que la directive européenne préconise la baisse du nombre d’animaux dans ce domaine, la France se montre mauvaise élève, continuant à exploiter des millions de chiens, de rongeurs, de poissons et de primates chaque année.

Comme le montre notre rapport, la France utilise à elle seule 3500 singes sur les 11500 exploités annuellement en Europe.

Les macaques à longue queue, tristes favoris de l’expérimentation animale

Sur 3500 primates exploités, 3000 sont des macaques à longue queue. L’industrie du médicament leur donne le petit nom de « macaques cynomolgus » dans ce cadre. Provenant d’élevages situés notamment au Cambodge et au Vietnam, certains individus sont capturés dans leur milieu naturel comme l’a révélé notre enquête à Maurice en 2023. Depuis 2022, ils sont classés « en danger d’extinction », sur la liste rouge des espèces de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

Arrivés dans les laboratoires ou les universités, singes et guenons endurent une vie de souffrances, liée non seulement à leurs conditions de détention mais surtout aux expériences qui leur sont infligées.

Les universités ne sont pas en reste, comme le SILABE à Strasbourg et le Laboratoire des Grands Animaux à Nantes, qui sont de véritables plaques tournantes dans le commerce de macaques et font preuve d’une totale opacité sur leurs pratiques.

Entre le classement des macaques à longue queue comme espèce en danger d’extinction, l’interdiction d’importer dans l’Union Européenne de nouveaux primates nés de parents capturés à l’état sauvage, le refus des grandes compagnies aériennes mondiales de transporter les primates vers les laboratoires (Air France, American Airlines, Lufthansa, British Airways…) et la directive du parlement européen, notre époque est propice à un changement fondamental.

La France à rebours de l’Histoire

Investir dans des projets impliquant l’expérimentation animale, comme la création d’un Centre Nationale de Primatologie afin de “produire” la moitié des macaques destinés aux laboratoires français, plutôt que dans la recherche d’alternatives est un non-sens total.

Mobilisons-nous pour les primates victimes de l’expérimentation animale !

Retrouvez les informations sur notre page dédiée à la campagne

Signez et partagez nos pétitions :

https://one-voice.fr/petition/stop-a-lutilisation-des-primates-dans-les-laboratoires-francais/

https://one-voice.fr/petition/stop-a-lutilisation-des-macaques-dans-les-laboratoires/

https://one-voice.fr/petition/non-a-lagrandissement-du-laboratoire-de-rousset/

Où, quand, comment ?