

Huit dauphins de Marineland en danger !
One Voice appelle le ministère de la Transition Écologique à prendre position contre ce transfert imminent de 8 dauphins du Marineland d’Antibes vers la Chine, via l’Espagne. Le parc aurait pris la liberté de passer une transaction avec le Selwo Marina à Malaga concernant 8 des 12 dauphins encore sur site. Ce serait le pire scénario imaginable, et ce alors que des discussions étaient encore en cours au début du mois pour assurer une retraite paisible à ces animaux captifs et exhibés depuis des années. Face à l’urgence nous avons demandé un rendez-vous au ministère de la transition écologique.
Un transfert dangereux, avec la Chine pour destination finale
On le sait, ce transfert n’est que transitoire. Ce delphinarium espagnol ne sera qu’une étape vers la Chine, comme cela est arrivé aux otaries de Marineland en début d’année, ayant transité par le zoo de Madrid. Un transport aussi dangereux qu’éprouvant pour les animaux. Isidore, otarie de Marineland, n’y avait pas survécu.
Ces dauphins seront à nouveau exploités et enfermés, dans des conditions plus déplorables encore, dans ce pays lointain sans aucune loi de protection des animaux.
Encore quelques jours pour empêcher le transfert !
Pour l’instant, ni grue, ni caisses visibles au Marineland, mais les choses devraient bouger ces prochains jours. Il faut du temps pour que les soigneurs espagnols « travaillent » avec les dauphins.
Il reste donc encore quelques jours pour contrer ce projet inacceptable. One Voice appelle le gouvernement à prendre position contre ce projet allant entièrement à l’encontre de l’esprit de la loi de 2021 visant à protéger dauphins et orques.
Face à l’urgence nous avons demandé un rendez-vous au ministère de la transition écologique. Une réunion se tiendra ce vendredi 26 septembre à 15h.
Aux côtés des associations Tilikum Spirit et C’est Assez, One Voice refuse d’abandonner ces animaux à leur sort.
Près de dix mois après sa fermeture définitive, Marineland a une responsabilité pleine et entière envers ceux qu’il a maintenus captifs depuis tant d’années. Ces orques et ces dauphins ont enrichi le parc, attiré les foules et fait prospérer ses actionnaires. Aujourd’hui que les gradins sont vides, les animaux seraient relégués à de simples actifs à liquider ? Cette logique est indigne. Ce désengagement, à la fois moral et politique, est inacceptable.
Nous réclamons, depuis des années, une seule chose : une retraite digne et apaisée pour tous les animaux exploités par le parc.