One Voice saisit la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée One Voice saisit la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée

One Voice saisit la justice pour les blaireaux visés par le déterrage dans le Rhône et en Vendée

Animaux sauvages
24.12.2024
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Alors que l’année 2024 n’a pas encore touché à sa fin, les préfets du Rhône et de Vendée s’empressent de mettre en place des périodes complémentaires de vénerie sous terre dans leurs départements pour 2025. Des arrêtés pour faire plaisir aux chasseurs au détriment des blaireaux et de leurs petits, que l’État refuse de laisser en paix. Quitte à s’inscrire en faux contre les tribunaux. Pour les défendre, nous demandons la suspension et, avec nos partenaires, l’annulation de ces textes.

Partialité et opacité

Dans le Rhône, les blaireaux sont poursuivis et extraits de leurs terriers pour être violemment achevés. Un calvaire dont ils seront victimes jusqu’au 15 janvier 2025. Mais cela ne suffisait pas au préfet! Afin que les chasseurs ne soient pas dépossédés trop longtemps de leurs jeux cruels, il a ordonné une période complémentaire de vénerie sous terre allant du 15 mai au 15 août 2025. Un arrêté fondé uniquement sur les avis… de la Fédération départementale des chasseurs et de la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage. Quant au rapport issu de la consultation publique, bien souvent prise d’assaut par les acharnés de la gâchette, il ne figure même pas sur le site de la préfecture. Pour la transparence, on repassera! Nous avons immédiatement déposé un recours pour exiger la suspension de cette décision et agirons en commun avec la LPO AURA, FNE Rhône et FNE AURA pour obtenir son annulation.

Des massacres pendant tout l’été?

Le préfet de Vendée envisage quant à lui de livrer les blaireaux de son territoire au déterrage du 15 mai au 14 septembre 2025, leur laissant encore moins de répit. Seuls ceux vivant sur les îles de Noirmoutier et d’Yeu devraient être épargnés… Nous nous tenons prêts à attaquer cet arrêté indigne pour le faire suspendre, puis annuler en partenariat avec AVES. Et ce, même s’il est publié au dernier moment, comme le font les préfectures pour nous empêcher de secourir ceux qu’elles sacrifient aux chasseurs.

La justice est du côté des animaux

L’acharnement des autorités censées les protéger et des chasseurs n’y changera rien: la période complémentaire de vénerie sous terre vit ses derniers jours. En 2023, nous avions déjà sauvé pas moins de 4000 blaireaux, et avons réitéré cet exploit en 2024. Le Conseil d’État lui-même a rappelé l’interdiction absolue de tuer les petits, qui restent dépendants jusqu’à leur maturité sexuelle, et non jusqu’à leur sevrage alimentaire, comme les déterreurs voulaient nous en persuader pour pouvoir s’en prendre à leurs parents toujours plus longtemps. Partout en France, les tribunaux nous donnent raison et les textes déclarés illégaux se multiplient. Nous ne nous arrêterons pas là!

Pour soustraire les blaireaux au danger qui les menace en Vendée, participez à la consultation publique ouverte jusqu’au 27 décembre. Et signez notre pétition pour abolir la vénerie sous terre! 

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