Pour les loups menacés, mobilisons nous!
La protection des loups bientôt levée ?
L’extermination des loups programmée en France et en Europe : à leurs côtés, coûte que coûte !
Halte au massacre!
Certains syndicats agricoles d’élevage intensif réclament que la Convention de Berne, relative à la conservation de la vie sauvage, fasse passer le statut des loups de « strictement protégé » à seulement « protégé ». Leur but est de faciliter encore plus les tirs et les abattages sans passer par des demandes de dérogations.
En septembre 2024 à Bruxelles, les Etats membres de l’Union Européenne ont confirmé la volonté de la Commission, lors d’une réunion entre les représentants permanents auprès de l’Union, en assurant leur soutien à cette proposition qui doit désormais être votée prochainement : Une réunion décisive se tiendra début décembre à Strasbourg, entre les Etats parties à la Convention de Berne, pour discuter de la modification du niveau de protection des loups. Si elle est adoptée, nous ferons appel de cette décision au Conseil de l’U.E., en plus des actions en justice systématiques en France pour empêcher les massacres.
Le dernier recensement (Mai 2024) estime à 1 003 le nombre de loups en France. Des effectifs loin d’assurer leur survie à long terme et en diminution pour la première fois en dix ans. Pourtant, le nouveau plan national d’action prévoit d’en tuer toujours plus, signant l’arrêt de mort d’au moins 209 animaux en 2024.
Avec l’élevage intensif, certains troupeaux peuvent atteindre plus de 2000 brebis et leurs agneaux. Le surpâturage prive les oiseaux fragiles d’herbe et donc d’insectes pour nourrir leurs petits qui meurent donc de faim. Et les moutons sont sciemment exposés à la prédation des loups ainsi qu’à celle des chiens sans famille dont les chasseurs veulent aussi la peau.
Plutôt que protéger leurs troupeaux, de nombreux exploitants préfèrent crier « Au loup ! » en cas d’attaque, réclamer des dérogations pour tirer dessus et empocher les indemnisations. La plupart des préfectures sont de mèche ou ferment les yeux : elles délivrent des autorisations d’abattage sans vérifier si des solutions alternatives obligatoires ont été préalablement mises en place.