Arrêté delphinariums : le front anti-captivité avance !

Arrêté delphinariums : le front anti-captivité avance !

05.04.2017
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Les associations One Voice et Sea Shepherd se félicitent de la décision du ministère de l’Environnement de renoncer pour l’heure à son projet d’arrêté afin de « refaire un tour de table avec les ONG pour obtenir un arrêté plus ambitieux ».

Les associations One Voice et Sea Shepherd se félicitent de la décision du ministère de l’Environnement de renoncer pour l’heure à son projet d’arrêté afin de « refaire un tour de table avec les ONG pour obtenir un arrêté plus ambitieux ».

Nos sympathisants ont massivement répondu à notre appel à la mobilisation dans le cadre de la consultation publique lancée par le ministère le mois dernier. Plus de 3000 commentaires ont été mis en ligne, dont une écrasante majorité appelant au rejet d’un texte aux effets pervers et contre-productifs, et à une interdiction totale de tout delphinarium en France.

Nos associations militent pour la fin du maintien en captivité des cétacés sur le territoire, accompagnée de programmes de réhabilitation progressive à la vie sauvage des cétacés maintenus captifs.

Dans des cas très particuliers où la remise en liberté ne serait pas possible, une sortie des bassins « en dur » et la fin des spectacles imposés et donc, de toute exploitation commerciale, serait le minimum requis. Toute proposition de loi adoptée aujourd’hui, qui n’interdirait pas l’importation et l’exploitation des cétacés sur le territoire français, serait un pas en arrière, auquel nous nous opposerons.

Si nos associations se sont mobilisées contre un projet de texte présenté à tort comme une avancée , d’autres y ont vu un progrès en matière de bien-être animal et y ont apposé leur signature, entérinant ainsi la captivité dans la durée. Il est étonnant de voir que ceux-là mêmes qui ont défendu cet arrêté inacceptable, considèrent aujourd’hui comme une victoire le fait qu’il ne soit pas adopté.

Cet épisode a en tout cas permis de mesurer l’ampleur de la mobilisation citoyenne autour de cette question et ne fait que renforcer notre détermination dans un combat où les associations n’ont pas le droit à l’erreur.

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