Animaux sauvages dans les cirques, One Voice répond au SNVEL
L’association One Voice a été mise en cause dans une tribune écrite par le syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL) publiée le 8 février 2018 dans la Dépêche Vétérinaire.
L’association One Voice a été mise en cause dans une tribune écrite par le syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL) publiée le 8 février 2018 dans la Dépêche Vétérinaire1.
Il est ainsi indiqué que le but de la démarche de l’association One Voice, en sollicitant les avis des instances nationales vétérinaires sur la question de la présence des animaux sauvages dans les cirques itinérants, serait d’aboutir à l’interdiction de toute présence animale dans les spectacles et que le SNVEL serait opposé à cet objectif.
Le SNVEL expose à cet égard que concernant la présence d’animaux sauvages dans les spectacles, il ne partage pas l’opinion que l’apprentissage du spectacle serait obligatoirement associé à une maltraitance.
Il ressort clairement de la lecture de ce communiqué, que le SNVEL a volontairement esquivé de répondre à la question précise qui lui était posée par l’association One Voice et qui est celle de la présence d’animaux sauvages dans les spectacles itinérants.
En sa qualité de groupement de vétérinaires et donc de professionnels de la santé animale, le syndicat peut difficilement aller à l’encontre des avis émis, tant par ses propres instances européennes et nationales, que par les parcs zoologiques eux-mêmes, ou encore des experts scientifiques indépendants.
L’association One Voice est par ailleurs curieuse de connaître les critères scientifiques sur lesquels se basent le SNVEL pour apprécier l’adaptation d’un animal sauvage à cet environnement de spectacle itinérant, qui a été dépeint par les professeurs Jo Dornin, Steven Harris et Heather Pickett, comme des « vies qui ne valent pas la peine d’être vécues ».
Plus inquiétant encore, le SNVEL se déclare opposé au prélèvement des individus appartenant à des espèces sauvages dans leur milieu naturel en raison de la menace que ce prélèvement ferait courir sur les espèces, sans pour autant s’interroger sur les conséquences délétères que peuvent avoir de telles exhibitions contre nature en termes de sensibilisation et d’éducation du public.
L’association One Voice exhorte donc le SNVEL à assumer les responsabilités qui lui incombent dans ce combat pour la préservation des espèces et l’arrêt de toute forme de violences sur ces êtres sensibles, patrimoine commun de notre planète.
1 – « La brêve » – L’instantané N°41 du vendredi 9 Février 2018 de la Dépêche Vétérinaire
Crédit photographique Jo-Anne McArthur/One Voice