Délibéré: camouflet pour le cirque,  One Voice continuera à défendre l'éléphante Maya

Délibéré: camouflet pour le cirque, One Voice continuera à défendre l'éléphante Maya

22.02.2018
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La juge du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg a tranché. La liberté d’expression de One Voice est sauve, pour la défense des animaux.
Nous déposons plainte contre la famille propriétaire de ce cirque pour les conditions de vie indignes de Nelly et Brigit, les deux autres éléphantes qu’ils détiennent.

La juge du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg a tranché. La liberté d’expression de One Voice est sauve, pour la défense des animaux.

Nous déposons plainte contre la famille propriétaire de ce cirque pour les conditions de vie indignes de Nelly et Brigit, les deux autres éléphantes qu’ils détiennent.

Le 13 février dernier, One Voice a été assignée en référé d’urgence au TGI de Strasbourg par le cirque qui détient et exploite Maya, une éléphante d’Asie de 50 ans. 
Pour Maitre Arielle Moreau, l’avocate de One Voice, 

« La volonté ici est une véritable intention de nuire en muselant l’association One Voice. »

En effet, le cirque réclamait le retrait de toute représentation de l’éléphante sur le site internet de l’association, ses réseaux sociaux, tracts et panneaux lors de manifestations. Autrement dit, il réclamait que défendre publiquement Maya devienne illégal. Il exigeait également des excuses publiées dans le journal quotidien régional paraissant là où est déclaré le siège social du cirque.

Pendant plusieurs semaines, le cirque a laissé courir la rumeur que Maya était morte, en la cachant, en refusant de répondre aux courriers de l’association leur faisant part de ses interrogations légitimes, alors qu’eux seuls avaient la possibilité de dissiper le doute. Maniant mauvaise foi et faux semblants, l’avocat a tenté de retourner la situation à l’avantage de ses clients, en insinuant que One Voice aurait propagé la rumeur, alors qu’elle a tout fait pour y mettre fin.

A l’audience, l’association a ainsi appris que Maya était vivante, que l’inspection vétérinaire demandée par la préfète du Lot-et-Garonne avait eu lieu la veille, et que le cirque avait fait soigner un abcès à l’arrière-train de l’éléphante avant cette inspection.
Rien n’a cependant été fait pour ses pieds, alors que sa posture nous montre de manière criante que c’est de là qu’elle souffre physiquement le plus. Elle ramasse ses pieds sous elle, pour compenser son poids de l’arrière vers l’avant. 
Nous saurons prochainement si le vétérinaire mandaté par les pouvoirs publics a pris la mesure de la détresse de Maya en plus de sa douleur.

Le recours déposé pour Maya par One Voice au Tribunal Administratif de Bordeaux est toujours en cours et la plainte pour actes de cruauté a permis l’ouverture d’une enquête. S’y ajoutera la plainte de l’association pour deux autres éléphantes du même cirque, Nelly et Brigit, détenues comme elle depuis de longues années, remisées elles aussi dans des remorques de camion comme des outils de travail, et présentant également d’inquiétants signes de stéréotypie. One Voice rappelle que la place pour Maya au sanctuaire Elephant Haven (en Limousin) est réservée par l’association depuis le mois d’octobre 2017 et auquel l’association a fait un don important en 2016 pour l’achat du terrain.

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