Maltraitances sur des chiens de sécurité : One Voice s’insurge

Maltraitances sur des chiens de sécurité : One Voice s’insurge

Animaux familiers
20.09.2017
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Plaintes déposées : One Voice entend défendre le sort des chiens de sécurité dont la vie n’est qu’une suite de souffrances

Entre juillet et septembre 2017, le calvaire de trois malinois est révélé au grand jour. Trouvés dans des conditions effroyables, tous les trois étaient exploités pour le gardiennage. One Voice a porté plainte pour stopper la maltraitance envers ces chiens dont l’histoire n’est que trop souvent une suite de souffrances.

Les conditions de vie effroyables des chiens de sécurité

Grâce aux alertes lancées par des témoins, le sort de trois chiens a été dévoilé au grand public: leurs conditions de vie étaient déplorables. Âgé de 12 ans, le premier a été trouvé dans l’obscurité, enfermé dans une caisse d’à peine 1,5 m de longueur. Il était dans un état de maigreur plus qu’évident et souffrait d’escarres. Ce fut ensuite au tour d’un malinois de 9 ans d’être libéré. Enfermé depuis deux ans dans un fourgon, il était attaché au plancher par un mousqueton. Lorsqu’il a été retrouvé, la chaleur était insoutenable. Il n’avait ni eau, ni nourriture… et ne pouvait respirer que par une fente laissée au niveau des portes arrière du véhicule. En septembre, un dernier cas a été recensé : un chien ayant passé plusieurs mois enfermé dans une caisse de transport, sur un emplacement de parking. Tous étaient exploités comme chiens de sécurité. One Voice a porté plainte contre leurs tortionnaires.

Être un chien de sécurité

L’exploitation de certaines races de chiens à l’exemple des malinois et bergers allemands est autorisée au profit du secteur de la sécurité dès que leur première bougie est soufflée. Muselés et tenus en laisse, les animaux assurent avec leur binôme ou «agent cynophile» la sécurité d’un site, d’une manifestation et de personnes. Le travail est éreintant : ils enchaînent ronde sur ronde, marchent durant des heures sans pouvoir se reposer ni s’abreuver. Quand arrive la fin de la journée, ils ne trouvent pas refuge dans un nid douillet : la plupart sont «rangés» dans des cages comme de vulgaires outils. Pourtant ces chiens, qui n’ont en rien demandé à travailler, auraient besoin de soins et de grandes attentions. Pourquoi leur infliger de telles maltraitances ?

La violence comme moteur d’apprentissage

Cassés, physiquement et psychologiquement, par un dressage ayant à tout jamais modifié leur comportement, certains chiens, devenus inexploitables pour le loisir, sont ravalés au rang de chiens de sécurité. Contraignant l’animal par la violence et des tortures quotidiennes, le dressage consiste en des exercices d’obéissance, de saut et bien évidemment de mordant. À la fin de cette pseudo formation, le chien peut, sur commande et de façon mécanique, franchir des obstacles, utiliser son odorat pour suivre une piste ou mordre sans lâcher sur ordre de son gardien. Ce qu’il ne saura plus faire, en revanche, c’est accorder sa confiance à l’humain, qu’il pourra attaquer sans avertissement. Il devient alors trop imprévisible pour vivre au sein d’une famille et se retrouve mis au rebut de la société…

One Voice s’insurge et porte plainte !

Avec la plus grande hypocrisie, les dresseurs de ces centres proposent aux futurs agents de sécurité des cours sur les connaissances générales à acquérir sur leur animal : hygiène corporelle, gestes de premiers secours et psychologie animale… La formation était-elle à ce point mauvaise pour que les trois cynophiles laissent leur chien dans des conditions déplorables ? Ce type d’environnement a pour conséquence de contribuer à renforcer leur agressivité et les contraindre à l’isolement. One Voice porte plainte contre ces individus maltraitant leur pauvre chien. Il est temps qu’on reconnaisse qu’ils sont des êtres sensibles à la souffrance et qu’ils éprouvent des émotions !

Pour interdire le dressage des chiens et sauver les victimes de ces maltraitances, signez et partagez la pétition !

Crédit photos : Ksenia Raykova/Shutterstock.com

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