Pour les orques, Parques Reunidos doit prendre la bonne décision
Après notre alerte sur le fait que Parques Reunidos prévoit de transférer les quatre orques françaises dans des bassins en Chine, Marineland a présenté un démenti très court.
À la suite de notre alerte sur le fait que Parques Reunidos, groupe qui possède Marineland et de nombreux delphinariums, prévoit de transférer les quatre orques françaises, Inouk, Wikie, Moana et Keijo, dans des bassins en Chine où les delphinariums sont réputés pour leur extrême cruauté envers les animaux, et où les associations de protection animale sont bâillonnées, Marineland a écrit trois lignes de démenti sur Facebook.
Un démenti succinct…
Face à une telle nouvelle, soutenue par la biologiste de renom Ingrid Visser, de nombreux partenaires associatifs et des milliers de citoyens inquiets, la réaction de Marineland fait pâle figure. D’une part, ces orques ne leur appartiennent pas, c’est à Parques Reunidos de répondre; d’autre part, il est plus que probable qu’ils aient tous signé des «accords de non-divulgation». Les dirigeants du groupe ne préviennent pas forcément les petites branches de leurs actions stratégiques globales!
Un arrêté delphinarium qui concerne surtout les dauphins
Le courageux arrêté «delphinarium» de Ségolène Royal interdisait la reproduction en captivité ainsi que les transferts de cétacés entre parcs. Depuis son annulation pour un détail technique, nous demandons sa réécriture à l’identique. Avant même l’arrêté de mai 2017, Marineland avait annoncé stopper le programme de reproduction des orques. En Occident, Tilikum et le documentaire Blackfish ont fait basculer les choses pour les orques, qui sont alors sorties du plan européen. Les interrogations autour de l’arrêté portent donc essentiellement sur les dauphins. Ils étaient et seront au centre des nouvelles mesures, dont l’annonce, attendue pour la rentrée 2019, ne cesse d’être repoussée mois après mois… Nous espérons qu’Élisabeth Borne prendra un arrêté du niveau de celui de 2017 pour les dauphins.
Les orques, hors de portée du ministère : nous en appelons au Président de la République !
Autrement dit, ces quatre orques n’appartiennent pas à Marineland et sont – hélas – hors de la compétence du ministère. C’est pourquoi nous en appelons à Emmanuel Macron pour qu’il intercède en leur faveur, comme Vladimir Poutine l’a fait récemment pour les orques en Russie.
Nous vous invitons à participer à la 15ème édition du rassemblement unitaire du 22 décembre « Debout pour la Liberté » pour sauver nos orques et obtenir pour elles un sanctuaire, pas la Chine! Continuez de signer la pétition!