Sauvons les singes d’un laboratoire suédois !

Sauvons les singes d’un laboratoire suédois !

Expérimentation animale
12.05.2020
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Avec Djurrattsalliansen, exhortons la Suède à stopper les tests sur les singes du laboratoire Astrid Fagræus, et demandons la libération de Lynx, Grizzly, Hyena, Nanuq et Fox.

Ils s’appellent Lynx, Grizzly, Hyena, Nanuq et Fox et souffrent le martyre. Il faut les libérer du laboratoire Astrid Fagræus de l’Institut Karolinska de Stockholm en Suède, qui est le seul dans les pays nordiques qui expérimente encore sur des singes. Aux côtés de notre partenaire suédois Djurrattsalliansen, nous demandons leur placement dans un sanctuaire et exhortons la Suède à mettre en place un plan de démantèlement au plus vite, pour tous les autres.

Photo: KI

Ils sont cinq à sauver !

Lynx, Grizzly, Hyena, Nanuq et Fox sont âgés de 14 ans environ. Dans la nature et entourés des leurs, les macaques crabiers peuvent vivre jusqu’à 30 ans au sein de groupes sociaux élaborés. Eux sont arrivés au laboratoire en 2009, en provenance d’une installation très critiquée en Chine qui élève des centaines de milliers de singes et des chiens pour l’expérimentation animale. Ils ont subi test sur test pendant onze années.
 

Enfermés depuis toujours et devenant fous tant ces expériences s’apparentent à de la torture, il n’est pas rare que des bagarres éclatent, entraînant des blessures, parfois si graves qu’elles nécessitent d’être suturées.

Des survivants…

Les équipes de l’Institut ont ainsi dénommé ce groupe « les prédateurs »… alors qu’ils sont les victimes des conditions de détention qu’on leur impose ! Dans les notes de leur suivi médical, on trouve des commentaires tels que « morsure au pied gauche », « ne pas faire porter de poids sur le bras gauche », « égratignures et ecchymoses à l’arrivée », « vomissements », « perte de poids », « mains froides », « traces de morsures au niveau de l’estomac », « blessures des deux côtés de l’abdomen », « tendu » ou encore « quatorze points de suture au front ».
 

Pas étonnant. Comme les autres, ces cinq malheureux ont vécu traumatisme sur traumatisme. Séparés de leur mère dès le plus jeune âge, transportés dans des boîtes par avion ou camion comme des matières premières sans aucun respect pour leur sensibilité, puis torturés sans fin. Lynx, Grizzly, Hyena, Nanuq et Fox sont littéralement des survivants.

Ils ont vécu un enfer

Ce laboratoire a toujours été source de controverses et l’objet d’une forte opposition de la part de la population. À sa création en 2003, même le département en charge de ces questions au ministère de l’Agriculture suédois affirmait qu’il « ne correspondait pas à un centre de primates moderne soucieux des animaux ». Cela n’a fait qu’empirer au fil du temps. Pourtant, toutes sortes d’animaux sont encore soumis à des tests invasifs.
 

Ce que subissent nos cousins non-humains, ce sont des tests de médicaments contre les troubles neurologiques, des vaccins, et la constitution d’une banque d’organes et de fluides corporels. Aucun n’en sort vivant. 

Ponction de moelle osseuse, piqûres à répétition avec inoculation de virus, de produits anesthésiques et pharmaceutiques variés, tests sanguins… Leurs veines sont si marquées qu’il devient difficile au fil des semaines, mois et années de trouver un endroit où piquer. La douleur s’ajoute à la douleur. Les effets secondaires ont souvent raison de la vitalité des individus et ont des conséquences mortelles… Les animaux expérimentés finissent euthanasiés, pour servir, même post mortem, à l’analyse des conséquences de ces « traitements » sur leurs organes. Rien de ce qu’ils endurent dans ce laboratoire ne leur aurait été imposé dans la nature !
 

Quand on sait combien leur vie intérieure, leur manière de percevoir le monde, leurs émotions sont proches des nôtres, on ne peut qu’appréhender avec une acuité décuplée toute l’horreur que vivent l’ensemble des animaux expérimentés.

Agissons pour ces condamnés !

Nous devons permettre à Lynx, Grizzly, Hyena, Nanuq et Fox d’être libérés et accueillis au plus vite dans un sanctuaire pour retrouver enfin une joie de vivre qu’ils n’auraient jamais dû perdre.

Comme pour Bacill, Bacillusk et Baloo, les trois seuls macaques à avoir pu quitter un jour, vivants, ce laboratoire. En 2009, Djurrättsalliansen leur a trouvé, avec Animal Defenders International, trois places au Lakeview Primary Sanctuary en Angleterre où ils vivent dorénavant, heureux. Cela est donc possible !

Pour obtenir également la fin de l’expérimentation sur les singes en Suède, joignez-vous à nous !

Signons la pétition de notre partenaire Djurrättsalliansen !

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