Tigre tué par balles en plein Paris : One Voice porte plainte et demande l’interdiction des animaux dans les cirques
One Voice porte plainte pour atteinte volontaire à la vie du tigre du cirque Moreno Bormann, abattu par balles en plein Paris. La place des animaux sauvages n’est pas dans les cirques mais dans la nature.
La place des animaux sauvages n’est pas dans les cirques mais dans la nature. Les cirques ne peuvent garantir ni la sécurité des personnes, ni le bien-être et la sécurité des animaux.
Ces entreprises ne sont visiblement pas capables de remplir les exigences de sécurité fixées par l’arrêté de 2011, la preuve en est rapportée par les accidents qui se produisent chaque année, d’animaux qui s’échappent, et/ou attaquent des humains , ce qui mène à des morts , humaines et animales.
Les cirques savent qu’ils risquent des sanctions s’ils signalent les accidents, on peut donc se poser la question de la fiabilité de leurs déclarations. Ils détiennent des animaux qui représentent des risques réels pour le public. Ces mêmes animaux qui, dans les zoos, font l’objet d’une réglementation très stricte en matière de sécurité.
One Voice dénonce depuis des années les problèmes de sécurité dans les cirques notamment depuis que l’éléphante Samba a tué un homme dans sa fuite en septembre 2013 à Lizy-sur-Ourq. Les éléphants actuellement dans les ménageries des cirques ne sont retenus que par des fils électriques utilisés pour les vaches.
Muriel Arnal, présidente de One Voice, déclare : « Ces derniers mois, à plusieurs reprises, des éléphants ont « paradé » librement dans les rues. Nous avons écrit aux préfets des régions concernées pour leur demander de faire appliquer la loi. Rien n’a été fait, les cirques n’ont pas été sanctionnés, le ministère n’a pas non plus réagi. Faut-il attendre qu’un éléphant s’échappe et tue à nouveau pour que les risques soient pris au sérieux et la législation appliquée ?
Le dresseur, propriétaire du tigre abattu, siège à la commission du ministère de l’Ecologie qui délivre aux cirques les autorisations de détenir des animaux sauvages, est-ce bien sérieux ? Un animal appartenant à une espèce protégée en Annexe I de la CITES car en grand danger d’extinction vient d’être tué en pleine ville parce qu’il n’avait rien à faire là. Les cirques ne doivent plus être autorisés à détenir des animaux sauvages. »
One Voice dépose plainte pour atteinte à l’intégrité physique d’un animal.
Déjà 22 pays dans le monde et 68 communes françaises refusent les cirques présentant des animaux sauvages. L’Ordre national des vétérinaires et la Fédération des Syndicats Vétérinaires de France (FSVF) ont également reconnu, à la demande de One Voice, que leur bien-être est incompatible avec l’activité des cirques. Mettre fin à l’exploitation des animaux sauvages dans les cirques est une évolution inéluctable pour toutes les sociétés modernes. Les arts du cirque doivent abandonner cette pratique qui soumet les enfants au spectacle de la violence et du non respect des animaux.
Il est temps d’en finir avec les animaux sauvages sillonnant les routes de France dans des camions. Plusieurs décennies se sont déjà écoulées ainsi pour les éléphantes, nées sauvages en Afrique ou en Asie ! Tous ont droit à une fin de vie digne, dans des structures appropriées, loin des coups et de l’ennui.
One Voice vient, dans un courrier co-signé avec Jacques-Antoine Granjon, PDG et fondateur du groupe vente-privee, d’interpeller il y a quelques jours Nicolas Hulot, afin qu’il prenne position.