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Six associations, dont One Voice, montent au créneau pour les chamois
Persécutés par les chasseurs, braconnés par les élus, dénoncés pour des raisons fallacieuses, les chamois sont en détresse. Les associations de protection de la nature et des animaux, dont One Voice, courent à leur rescousse. Avec nos partenaires l’ASPAS, Focale pour le Sauvage, Humanimo, Pôle Grands Prédateurs et Vigie Jura, nous faisons part de notre mécontentement aux autorités publiques. Courriers interassociatifs, recours juridiques… Nous utilisons tous les moyens à notre disposition pour stopper l’acharnement dont sont victimes ces animaux.
Du Doubs aux Alpes-Maritimes, en passant par le Territoire de Belfort, les chamois sont victimes d’une immense campagne de désinformation.
Des politiques indifférents, pire, braconniers de chamois
Les chamois sont des animaux paisibles, capables de s’autoréguler, qui font la joie des promeneurs en montagne quand ils ont la chance d’en apercevoir. Pourtant, pour plaire aux chasseurs et éleveurs, les préfets les accusent d’être « agressifs » envers des animaux destinés à l’abattoir ou de « nuire » aux forêts. Quelle ironie ! Ils y ont toute leur place, comme les autres êtres vivants d’altitude, qui eux aussi sont traqués.
Acquis aux lobbys cynégétiques, les préfets torpillent la faune sauvage et leur habitat (qui est accessoirement le nôtre). Pourquoi s’intéresser à la vie de ces animaux ou au minimum à leur rôle dans l’environnement, alors qu’ils peuvent « gratter » le soutien des porteurs de fusil ?
Les décideurs publics ont tellement la destruction de la biodiversité à cœur, qu’il leur arrive de braconner eux-mêmes des chamois.
Des courriers aux tribunaux pour les chamois, il n’y a qu’un pas !
La détestation des chamois ne connaît pas de frontières entre les départements : malgré une population drastiquement en baisse, la Drôme souhaitait en abattre 1000 au printemps 2024, et le Doubs quasiment 600 cet hiver.
L’État reste décidément bien aveugle et sourd à la vie en harmonie avec la nature et les autres habitants de la planète. Et ce n’est pas la première fois que la préfecture du Doubs fait parler d’elle…
Après les faucons pèlerins et les grands corbeaux, nous ne la laisserons pas s’en prendre aux chamois de la sorte. À la suite de multiples courriers corédigés avec nos partenaires l’ASPAS, Focale pour le Sauvage, Humanimo, Pôle Grands Prédateurs et Vigie Jura, l’exécutif continue de faire la sourde oreille (ou alors il a l’ouïe sélective : seules les
volontés cynégétiques sont les fréquences qu’il capte).
Vous pouvez lire notre courrier interassociatif en cliquant ici.
Alliés à l’ASPAS, nous avons saisi la justice contre l’arrêté du Doubs de plans de chasse 2024/2025 aux chamois.
Signez la pétition pour mettre en place une dizaine de mesures urgentes afin de réformer radicalement la chasse.