Dans le Puy-de-Dôme, le massacre de choucas ne sera pas passé sous silence: One Voice porte plainte! Dans le Puy-de-Dôme, le massacre de choucas ne sera pas passé sous silence: One Voice porte plainte!

Dans le Puy-de-Dôme, le massacre de choucas ne sera pas passé sous silence: One Voice porte plainte!

Animaux sauvages
07.05.2025
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Les 26 et 27 avril 2025, à Riom, des chasseurs se sont appropriés les lieux pour tuer des oiseaux à proximité d’habitations. Affirmant détenir une dérogation préfectorale pour abattre des corvidés, les hommes ont dépassé toutes les limites et s’en sont pris à des choucas, pourtant protégés. Sans parler de la méconnaissance des règles de sécurité élémentaires, qui ont directement mis en danger tous les passants. Nous portons plainte et demandons la suspension immédiate du lieutenant de louveterie responsable !

Tirer sur tout ce qui vole… même une espèce protégée

Après des coups de feu assourdissants, plusieurs corvidés sont retrouvés agonisants sur le parking d’un hôtel de Riom. Des chasseurs, sourire aux lèvres, les ont massacrés sur ordre du préfet. Une battue administrative – sans doute illégale, comme tant d’autres – organisée sous l’autorité d’un lieutenant de louveterie, que l’on croit pouvoir identifier à son uniforme. C’est le triste lot des corneilles noires et corbeaux freux, par ailleurs visés par le classement ESOD que nous avons attaqué en justice

Mais ce jour-là, les hommes vont plus loin et abattent sans scrupules des choucas des tours, pourtant protégés, immédiatement identifiables à leurs yeux bleus et à leur cou gris cendré si caractéristiques. Avant de ramasser discrètement leurs corps… devant la caméra des témoins choqués. Et ce alors même que ces oiseaux font déjà l’objet de campagnes d’abattage massives en Bretagne, que nous attaquons chaque année, malgré les nombreuses alternatives disponibles

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La sécurité, toujours une option quand il s’agit de tuer des animaux

Aucune règle n’a été respectée par ces professionnels de la gâchette. À moins de cent mètres des habitations et à côté d’une autoroute, les grenailles de plomb sont à portée des toits et des fenêtres. Les panneaux « chasse en cours » ne suffisent pas à éviter les retombées de projectiles sur les véhicules lancés à 130 kilomètres/heure. 

Nous avons déjà alerté le gouvernement sur cette pratique d’un autre temps, en raison des dangers mortels pour les animaux et les humains. En plus de ces risques, c’est une atteinte à l’environnement en raison de la pollution générée par les munitions.   

Nous portons plainte contre X pour l’abattage de choucas des tours et demandons au préfet du Puy-de-Dôme de suspendre immédiatement le lieutenant de louveterie responsable de ce naufrage. En attendant que justice soit rendue, signez notre pétition pour exiger une réforme radicale de la chasse !

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