Audience du 24 novembre à Béthune : justice pour les coqs martyrisés à Norrent-Fontes Audience du 24 novembre à Béthune : justice pour les coqs martyrisés à Norrent-Fontes

Audience du 24 novembre à Béthune : justice pour les coqs martyrisés à Norrent-Fontes

Exploitation pour le spectacle
19.11.2025
Pas-de-Calais
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Le 24 novembre à 13 h 30, au tribunal judiciaire de Béthune, se tiendra le procès d’un organisateur de combats de coqs de Norrent-Fontes (Pas-de-Calais) qui, entre 2021 et 2025, a relancé illégalement une pratique sadique pourtant disparue depuis 1999 dans cette commune. Nous serons présents pour rappeler que la « tradition » ne peut pas justifier la violence.

Une pratique d’un autre âge

Derrière les portes closes des gallodromes, les coqs s’affrontent jusqu’à la mort. Ces animaux, mutilés et rendus agressifs par la main humaine, souffrent pour le simple plaisir d’un public avide de sang. On leur coupe la crête, on leur lime le bec, on leur fixe parfois des lames ou des ergots métalliques pour accroître les blessures infligées à l’adversaire. Tout cela pour un pari, un frisson, une « tradition » que certains refusent de voir disparaître et à laquelle des enfants peuvent assister, les habituant dès leur plus jeune âge à la glorification du sadisme envers les animaux.

Ces scènes d’une extrême violence ne relèvent ni du patrimoine ni de la culture. Les images que nous avons révélées à l’été 2025 montrent ce que sont vraiment ces « combats », synonymes de souffrance, de stress et, souvent, d’une mort lente et douloureuse, sous les applaudissements d’un public complice.

Norrent-Fontes : une tradition interrompue depuis 1999

Comme la corrida, ces combats constituent des actes de cruauté et sont interdits partout en France. Mais une exception inique subsiste en cas de « tradition locale ininterrompue ». Or, à Norrent-Fontes, cette pratique avait cessé depuis 1999. Malgré cela, un organisateur a relancé des combats entre 2021 et 2025, alors même que le préfet du Pas-de-Calais avait abrogé son autorisation en 2022. Le tribunal administratif de Lille, par jugement du 26 décembre 2024, a d’ailleurs confirmé que la tenue de ces combats dans la commune était tout simplement illégale.

Béthune : un rendez-vous pour la justice et la compassion

Nous serons présents au tribunal judiciaire de Béthune le 24 novembre à 13 h 30 pour faire entendre la voix des animaux, soutenir l’action du préfet et rappeler que la loi doit s’appliquer partout, sans exception ni complaisance. Ce procès n’est pas seulement celui d’un organisateur : il symbolise la résistance d’un monde ancien, celui où la violence envers les animaux pouvait encore se cacher derrière le mot « tradition ».

Les citoyens rejettent de plus en plus clairement ces spectacles de cruauté. Le respect des êtres vivants, la compassion et la justice sont devenus des valeurs partagées. Les combats de coqs ne sont pas un héritage à préserver, mais une souffrance à abolir. Ensemble, demandons la fin définitive de ces spectacles de cruauté : signez notre pétition !

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