Arrêté loup : un simulacre de démocratie ?

Arrêté loup : un simulacre de démocratie ?

Animaux sauvages
12.12.2017
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Arrêté pour l’abattage de loups : malgré l’opposition d’une grande majorité des français, ce dernier est entré en vigueur. One dénonce ce simulacre de démocratie.

Le projet d’arrêté fixant le nombre de loups dont l’abattage est autorisé pour la saison 2017-2018 a été soumis à « participation du public ». Malgré une opposition explicite d’une grande majorité des Français, l’arrêté est entré en vigueur. One Voice s’indigne et dénonce ce simulacre de démocratie.

98% des 6.407 commentaires reçus en un mois s’opposent à l’arrêté

Certains le font en termes lapidaires, tels que  » Non à l’abattage  » ou « Stop au massacre ». La plupart des contributeurs expriment en revanche des idées plus complexes, imprégnées de déception. Ainsi, la pression des lobbies agricoles sur le gouvernement est souvent évoquée, de même que le statut du loup, la concurrence de la Nouvelle-Zélande, le surpâturage ou l’inutilité des tirs.
D’autres s’étonnent que tous les arrêtés de ce type soient adoptés systématiquement, sans égard pour l’opinion publique, comme si la décision était déjà prise. Ils parlent d’un simulacre de démocratie.

Le positionnement du Ministre de l’Ecologie dénoncé

Presque tous se désolent que Nicolas Hulot ait pu signer d’aussi cruels arrêtés ! A noter que les défenseurs des loups sont seuls à proposer des solutions constructives et à s’ouvrir au dialogue avec les bergers, dont quelques uns partagent leur opinion. Le plus souvent, dans le camp d’en face, on se contente de réclamer un monde où « la place des loups serait dans un cirque » comme l’a dit récemment un énarque inspiré.

Alors ? Simulacre de démocratie ?

Une nouvelle fois, le respect qu’une majorité de Français vouent au loup, à son intelligence et à sa beauté, se voit froidement foulé aux pieds en haut lieu.  
En livrant cet animal à la vindicte des éleveurs, en abandonnant aux chasseurs un prédateur précieux pour l’équilibre écologique, le gouvernement s’épargne la peine de réinventer un secteur en crise pour bien d’autres raisons que 300 loups. Le loup est une espèce protégée. Il est pourtant devenu un véritable bouc émissaire. Les abattages ne solutionneront aucun problème, ils ne sont qu’une mesure politique pour apaiser la colère d’une minorité.

One Voice dénonce ce simulacre de démocratie et réclame un référendum national sur la question du loup.

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