Saisie en urgence
De cette affaire, les enquêteurs de One Voice, les autorités et tous les partenaires présents cauchemardent encore. Ce devait être un élevage de Dogues du Tibet. Ils ont découvert un mouroir. L'intervention de One Voice s'est faite sans délai. À peine huit jours après un contrôle effectué aux côtés des autorités, nos équipes étaient mobilisées pour mettre un terme à cet enfer. Tous ont souhaité agir dans l'urgence pour sauver d'une mort épouvantable non seulement des dizaines de chiens mais aussi trois ânesses.
Le théâtre de l'horreur
La scène est indescriptible. Un cheval mort, dans un état de décomposition avancée, est partiellement dissimulé dans la boue et recouvert d'une bâche. Une centaine de cadavres de chiots et de chiens adultes, certains dans des sacs plastiques, sont aussi découverts : à l'air libre, stockés dans des congélateurs hors d'usage, ou même enfermés dans une malle… Les survivants sont éparpillés sur le site. Ici, une carcasse de voiture renferme une mère et ses petits. Là, un autre est attaché au milieu des détritus et des ossements — car les cadavres servent aussi de nourriture... Sous la maison, d'autres encore sont enchaînés, dans une obscurité quasi totale, au milieu de leurs excréments. Et dans le ventre de ce chiot, on retrouvera des cailloux. Partout, les vétérinaires ont noté l'absence totale d'eau et de nourriture… En tout, One Voice sortira, outre les trois ânesses, soixante et un chiens de ce lieu sordide. Soixante et un chiens traumatisés, malades et dans un état terrifiant de maigreur pour la plupart. L'association prendra en charge l'intégralité des soins vétérinaires et coordonnera leur placement.
La tortionnaire condamnée !
Dans cette affaire, Me Fabienne Filpi, l'avocate de One Voice qui était partie civile, a obtenu une condamnation exemplaire. La tortionnaire des animaux a écopé d'une peine de prison ferme ! Depuis, les rescapés pansent leurs plaies dans des familles d'accueil. Zoé, qui a donné son nom à la Cellule de lutte contre la cruauté, mais également Lhassa qui, bien qu'encore traumatisée, a trouvé un foyer aussi patient que sécurisant pour se reconstruire. Les premiers temps, elle ne mangeait que du bois et des cailloux… Quant aux ânesses, elles étaient attachées depuis si longtemps qu'il leur a fallu un long temps d'adaptation pour comprendre qu'elles n'étaient plus obligées de rester collées les unes aux autres, et que désormais elles pouvaient s'ébattre dans les prés !
Soutenir le travail de la Cellule Zoé, c'est lui permettre d'intervenir dans l'urgence pour sauver des vies !
Commentaires 26
cocomona | mercredi 04 mai 2016
mataph | mercredi 04 mai 2016
Enjy | mardi 03 mai 2016
Tiphaine | mardi 03 mai 2016