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One Voice au cœur des corridas de la Feria des vendanges de Nîmes

One Voice au cœur des corridas de la Feria des vendanges de Nîmes

Mis à jour le 08 juin 2023

Pendant la Feria des Vendanges de Nîmes, qui s’est tenue du 15 au 18 septembre 2022, les enquêteurs de One Voice ont filmé une partie des corridas et des discours des aficionados. Sur place, glamourisation de la cruauté et torture des taureaux n’ont pas épargné les enfants, très nombreux dans le public.

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Les images et les propos recueillis par les enquêteurs de One Voice à l’occasion de la Féria des Vendanges de Nîmes sont clairs. Chez les aficionados, la préservation des corridas est un véritable « combat » pour lequel les passionnés de mise à mort sont prêts à nier l’évidente maltraitance animale perpétrée dans les arènes. « Le taureau n’est pas stupidement sacrifié, n’est pas maltraité […] il est respecté dans son identité animale », clame Simon Casas, le directeur des arènes de Nîmes. Des propos violemment contredits par nos vidéos, où les taureaux, l’échine ensanglantée piquée de banderilles, affaiblis, hagards, sont provoqués sans relâche par leurs bourreaux jusqu’à leur mise à mort. Là où le directeur des arènes de Nîmes plaide qu’il y a du respect, et pas de « violence », l’ordre national des vétérinaires affirmé en 2016 que « les spectacles taurins sanglants […] ne sont aucunement compatibles avec le respect du bien-être animal ». Là où les aficionados déclarent que la culture de la corrida est « l’une des expressions de nos libertés » et apprennent à leurs jeunes enfants à acclamer la mise à mort d’animaux, le Code pénal punit de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende les sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal. Des département comme le Gard, les Pyrénées-Atlantiques ou encore les Bouches-du-Rhône ne peuvent continuer à déroger à la loi pour torturer des animaux au nom de la tradition.

Une proposition de loi abolitionniste

En accord avec l’opposition du grand public aux corridas, puisque 87 % des Français sont favorables à la punition de tout acte de cruauté volontaire ayant entraîné la mort d’un animal selon une étude commanditée par la Fondation Brigitte Bardot et menée par l’Ifop en février 2022, nous poursuivons notre combat pour interdire a minima l’accès aux corridas aux mineurs et pour la fermeture des écoles taurines.

Nous soutenons la proposition de loi du député Aymeric Caron pour l’abolition de la corrida sur tout le territoire français. Après un week-end qui a mobilisé plusieurs milliers de personnesun rassemblement est prévu devant l’Assemblée nationale le 24 novembre, jour où la proposition de loi sera débattue en séance.

L'un de nos militants de l'antenne de Nantes, Killian Leroux, a développé un outil d'interpellation de vos députés. N'hésitez-pas à l'utiliser avant jeudi ! 

Ensemble, abolissons la corrida !

Marion Henriet
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Deuxième journée contre la corrida : une trentaine de villes se mobilisent Ensemble pour l’abolition! Les 19 et 20 novembre une centaine d’associations soutiendront sur le terrain l’abolition de la corrida portée par la PPL soumise au vote à l’Assemblée nationale le 24 novembre

Commentaires 26

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Shogun74 | jeudi 24 novembre 2022

Premier échec à l' Assemblée !... Il ne faut rien lâcher, nous sommes en 2022, Impensable !....

Isabelle | jeudi 24 novembre 2022

Merci On voice !
Corrida Basta !!!!

Marguerite | jeudi 24 novembre 2022

Spectacle sadique, incitant les mineurs à accepter l’insupportable.
Vive les taureaux, à bas les aficionados qui mettent en poésie souffrance et torture . Les jeux du Cirque c’est fini depuis des centaines d’années .

trochu | jeudi 24 novembre 2022

Profondément avec vous et en pensées avec vous ce jeudi, afin de protester et exiger l'interdiction totale et définitive de la corrida en France, alors que de très nombreux autres pays ont déjà franchi le pas. Ceux qui parlent "de culture, de traditions à respecter" ne sont qu'immondes, car comment peut on admettre et voir une telle cruauté, barbarie et torture envers ces pauvres taureaux voués à une mort atroce et horrible ? Ceux qui prétendent "que les toréadors aiment leurs animaux" ne sont que grotesques et inacceptables, car aimer les animaux ce n'est pas les faire souffrir et les tuer. Ce combat doit continuer jusqu'à l'abolition définitive de la corrida qui n'est en rien "un spectacle" mais indigne d'êtres civilisés ou soi-disant l'être.