Nous avions dénoncé les conditions d’extrême misère dans lesquelles lui et ses compagnons d’infortune vivaient, dans les quartiers d’hiver des Poliakov, dans le Loir-et-Cher, début septembre. La ministre de l'Écologie, Élisabeth Borne, avait alors découvert comme l’ensemble du public, ses pattes infestées d’asticots, sa respiration difficile, et avait choisi d’intervenir en sa faveur.
Micha laissa derrière lui Bony et Glasha, dont les souffrances sont bel et bien là, sans doute moins criantes mais tout aussi graves, et Mina la petite singe, et les perroquets, les chevaux, un dromadaire, le second venant de mourir…
Il aura tout de même vécu quelques semaines, une vie de vrai ours, mangeant à sa faim, ayant récupéré du poids et un caractère bien trempé. Après avoir souffert atrocement, des heures, des jours, des semaines, des mois, des années...
Mais les responsables, préfet, vétérinaire et dresseurs, qui ont si longtemps permis qu’aucune amélioration n’ait lieu pour les animaux des Poliakov, devront rendre des comptes! Plusieurs plaintes sont en cours, et notamment le 28 novembre prochain, nous ferons face au préfet du Loir-et-Cher au tribunal administratif d'Orléans.
Depuis quinze ans, nous réclamons la libération des ours des Poliakov. Depuis près de deux mois, nous réclamons que Bony, Glasha et les autres animaux soient sortis de leurs geôles infâmes. Depuis vingt ans nous réclamons l’arrêt de l’exploitation des animaux dans les cirques. Combien de morts seront encore nécessaires avant la publication d’un arrêté ministériel interdisant cette pratique moyenâgeuse?
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Commentaires 99
domino | samedi 28 mars 2020
Kro | dimanche 08 décembre 2019
Sandrine | dimanche 24 novembre 2019
Stéphane | dimanche 24 novembre 2019