le mardi 16 février 2016 | 8

La toxicogénomique : une méthode qui épargne les animaux !

La toxicogénomique : une méthode qui épargne les animaux !

Mis à jour le 05 mars 2018

​La toxicogénomique est une méthode substitutive aux tests de toxicité sur les animaux. Elle est à la fois plus efficace, plus rapide et moins chère ! One Voice et Antidote Europe sont à l'origine de son développement.

Hr blog

La toxicogénomique est la génomique appliquée à l'identification des gènes affectés par l'exposition de la cellule à un produit chimique. Son principe a été énoncé il y a plus de dix ans. Un rapport complet sur cette méthode a été édité par One Voice et Antidote Europe. Il est disponible sur demande.

Une méthode plus efficace !

Les résultats obtenus par le test des effets toxiques de vingt-huit substances chimiques se sont avérés nettement supérieurs à ceux de l'expérimentation animale. La toxicogénomique d'une substance est cent fois plus rapide et cent fois moins onéreuse que le test sur modèle animal. Et plus important encore, elle ne fait pas le pari, trop souvent délétère pour notre santé – l'actualité ne cesse de nous le rappeler –, que nous partagerions la réaction de l'animal vis-à-vis de la substance testée.

Deux avantages déterminants

La toxicogénomique présente deux avantages tout à fait déterminants : Elle permet la compréhension des mécanismes cellulaires et l'évaluation du risque toxique à court, moyen et surtout à long terme. Elle a également la capacité unique d'explorer simultanément, en une seule expérience, un grand nombre de voies pathologiques potentielles : cancer, neuropathologies, réponses inflammatoires, problèmes métaboliques, du développement de l'embryon, de la reproduction, etc.

Une méthode universelle

La toxicogénomique permet aussi l'étude scientifique de la toxicologie chez n'importe quelle espèce (animale, terrestre, aquatique, végétale), à condition de mettre en œuvre les cellules et les gènes de l'espèce considérée. La toxicogénomique a donc le potentiel de devenir la référence en matière d'évaluation du risque toxique pour la santé humaine comme pour la préservation de l'environnement, la biodiversité en particulier. Ce n'est donc pas seulement une méthode qui épargne les animaux, mais la voie de l'avenir !

Soutenez le combat de One Voice contre l'expérimentation animale !

« … il est urgent d'éliminer de notre environnement les substances nocives responsables des pathologies majeures que sont, par exemple, le cancer et les démences. Du fait de la libre circulation des biens entre les pays européens, il revient à l'Union européenne, et donc à la Commission européenne, de mettre en œuvre l'évaluation fiable des risques toxiques, c'est-à-dire d'abandonner le test sur modèle animal dans le projet REACH. » (in "La toxicogénomique - Une évaluation des risques toxiques fiable pour l'homme". Un rapport d'Antidote Europe et One Voice, septembre 2005).

Hr blog

Dans la thématique

One Voice porte plainte pour diffamation contre le Gircor, lobby de l’expérimentation animale One Voice demande à la France d’encourager les méthodes alternatives à l’expérimentation animale dans l’UE

Commentaires 8

En déposant un commentaire j'accepte la charte de modération des commentaires.

Stephane | samedi 09 avril 2016

Une autre avancée technique très encourageante et intéressante, une puce électronique qui permet de simuler et imiter un organe du corps humain.
Ces organes artificiels miniatures devraient, je l'espère, permettre de réduire le nombre d'animaux torturés chaque année dans les laboratoires !

http://www.parismatch.com/Actu/Sante/La-puce-qui-va-revolutionner-l-industrie-pharmaceutique-789218

http://www.electronics-eetimes.com/news/organ-chip-startup-raises-28-million-0?news_id=80426

laurie | lundi 22 février 2016

C'est une avancée extraordinaire, il faut rapidement répandre cette méthode partout pour qu'elle devienne une référence internationale. Le processus d'acceptation sera long et fastidieux mais je crois fermement que nous arriverons à abolir la souffrance de tous les animaux de laboratoire grâce aux efforts de chacun dans ce domaine.

A.Denise | jeudi 18 février 2016

Je suis ravie d'apprendre cela. Maintenant plus d'excuse pour l'expérimentation sur les animaux !!!!

jo | mardi 16 février 2016

C'est une grande avancée et de plus une très bonne nouvelle si nous prenons tous en considération la souffrance animale. Alors à présent qu'attend-t-on pour abolir la souffrance animale ?