le jeudi 25 novembre 2021 | 61

La corrida, une histoire de tripes et de boyaux

La corrida, une histoire de tripes et de boyaux

Mis à jour le 25 novembre 2021

Alors que les aficionados vantent la dimension quasi mystique de leur « art », les enquêteurs du CRAC et d’Alliance Éthique ont filmé le traitement des cadavres sitôt sortis de l’arène. De leur naissance à leur mort, les taureaux ne connaissent aucune issue. Nous diffusons ces images exclusives de nos partenaires.

Hr blog

Décidément, le week-end dernier était à marquer d’une pierre noire dans le Gard. Ce samedi 20 novembre 2021, à quelques encablures de Vergèze où, la veille, un renard roux a été retrouvé mutilé et suspendu à un arbre, la ville de Saint-Laurent-d’Aigouze célébrait dans le sang le départ à la retraite d’un banderillero. Pour l’occasion et aussi pour clore la saison tauromachique espagnole en France, les aficionados ont organisé un « festival taurin » en toute discrétion, avec la mise à mort de cinq taureaux dans les arènes de la commune.

Éviscération à ciel ouvert

Même si la mairie était de mèche et n’a pas communiqué publiquement, le CRAC a eu vent de la tuerie à venir et est parvenue à s’infiltrer. Ses enquêteurs nous ont transmis leurs vidéos. Pour la première fois, on voit comment sont traités les taureaux après avoir été massacrés. Sitôt poussé leur dernier râle, ils sont évacués de l’arène avec un tracteur. Ensuite, le corps encore chaud, ils sont éviscérés dans la cour du service technique de la ville, puis entreposés dans un camion, aux côtés de ceux ayant déjà été tués. Même post-mortem, ils ne reposent jamais en paix.

Protection des gendarmes

Après avoir filmé ces scènes surréalistes sans être repérés, les enquêteurs ont été surpris par les aficionados furieux qui les ont dénoncés aux gendarmes.

Mais ces derniers les ayant défendus contre les violences, ils ont pu continuer leurs prises de vue et rapporter ce témoignage révélateur de tout le « respect » que le milieu de la tauromachie a pour ses victimes.

Marie-Sophie Bazin
Hr blog

Dans la thématique

Deuxième journée contre la corrida : une trentaine de villes se mobilisent One Voice au cœur des corridas de la Feria des vendanges de Nîmes

Commentaires 61

En déposant un commentaire j'accepte la charte de modération des commentaires.

LETTY | lundi 29 novembre 2021

OUI C EST IMMONDE !

QUEL INTERET D ELEVER DES ANIMAUX POUR LES FAIRE SOUFFRIR EN Y PRENANT AUTANT DE PLAISIR ???
QUAND LA LOI SERA T ELLE APPLIQUEE puis RESPECTEE PAR L HUMAIN, SANS RESTRICTIONS (ni pour les cirques, ni pour les chasseurs, ni vis à vis de tout autre animal ELEVE OU CAPTURE POUR EN RETIRER un QUELCONQUE PROFIT OU CONFORT ?
JE SUIS ECOEUREE DE CES ACTES BARBARES dignes de l'Antiquité ! L'homme n'en ressort pas grandi...

Virginie | lundi 29 novembre 2021

La chanson de Cabrel prend tout son sens sur la représentation de l'homme et du public.

Sylvia | dimanche 28 novembre 2021

Tous ces barbares assoiffés de sang font de la terre un enfer.

Marie | vendredi 26 novembre 2021

STOP à toute cette barbarie. Pauvres taureaux, une vis de misère. Les corridas n'ont plus leurs place à notre époque. Honte aux chasseurs qui ne respectent pas le bien être de leurs chiens, c'est de la maltraitance . Les delphinariums ne doivent plus exister car les animaux n'y sont pas heureux. Ils tournent en rond toute leur vie dans ces eaux sales, Ils son triste à mourir. Leurs bassins ne correspondent à leurs besoins . STOP à toute cette souffrance en général. Les animaux ne méritent pas ça.