En surface, on distingue de petits monticules blanchâtres…. Des ossements émergent du sol. Ceux d’un canidé. La terre renferme d’autres squelettes… Il s’agit d’un charnier. Nous sommes en Dordogne. Dans un élevage de chiens de chasse dûment référencé et protégé par des soutiens hauts-placés !
La cruauté, en pratique
Au sein de cette sorte de ferme, une centaine d’individus sont remisés avant de servir les rois de la gâchette locaux. Certains sont à l’attache dans la boue, d’autres enfermés avec leurs chiots dans des fourgonnettes, d’autres encore séquestrés dans des locaux insalubres, quand ils ne sont pas confinés dans des cages de transport… Malnutris, privés d’un libre accès à l’eau pour étancher leur soif, entassés dans des conditions sanitaires épouvantables et illégales, les plus fragiles ne résistent pas. Et leurs dépouilles à l’abandon servent de repas à leurs compagnons affamés.
Non à l’omerta !
Face à cette horreur, en infraction absolue avec la loi, nous avons aussitôt alerté les autorités. Mais, comme dans le cas d’un autre site contre lequel nous nous battons dans la même région nos allégations sont restées lettres mortes. Motif ? « Aucune raison d’intervenir car ce ne sont « que » des chiens de chasse. » Oui. Car il apparaît, une fois de plus que, dans l’esprit de certains, il y ait des animaux méritant moins de considération et de droits que d’autres. Surtout lorsqu’ils sont détenus par des chasseurs… Nous nous insurgeons contre cette partialité et ces souffrances tolérées ! Nous ne pouvons laisser les fusils gouverner notre pays, ni accepterle deux poids deux mesures. Nous portons donc cette affaire devant les tribunaux, nombreuses vidéos à l’appui, afin que la justice sorte de son mutisme ! Ce chasseur doit répondre de ses actes de maltraitance évidente (pour peu qu’on veuille bien ouvrir les yeux), et nous réclamons en urgence la saisie conservatoire des victimes dont cette personne a la responsabilité !
Commentaires 148
Jenni | vendredi 13 septembre 2019
My | jeudi 12 septembre 2019
SAONA | mercredi 11 septembre 2019
vampie | mercredi 11 septembre 2019