Canicule et souffrance animale au Jardiland de Perpignan: il faut que cela cesse Canicule et souffrance animale au Jardiland de Perpignan: il faut que cela cesse

Canicule et souffrance animale au Jardiland de Perpignan: il faut que cela cesse

Animaux familiers
08.07.2025
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Alors que la canicule frappait durement le pays avec des températures avoisinant ou dépassant les 40 °C à l’ombre selon les régions, des signalements alarmants nous parviennent à propos du magasin Jardiland de Perpignan. Un lanceur d’alerte, choqué par ce qu’il a vu, a documenté la détention d’animaux dans des conditions totalement inadaptées, voire cruelles. Nous demandons au groupe de faire immédiatement le nécessaire pour soulager les individus concernés, de stopper les nouveaux arrivages et ventes pendant l’été et de mettre un terme définitif au commerce d’êtres sentients.

Tous exposés à la chaleur extrême, sans protection ni prise en compte de leurs besoins

En plein soleil à l’extérieur, posés sur du béton brûlant, des poules et d’autres oiseaux halètent sous des tôles métalliques qui transforment le lieu en four. Des thermomètres affichent jusqu’à 45 °C en cette première semaine du juillet. 

Quant à ceux détenus à l’intérieur, ils ne sont pas mieux lotis puisque l’absence de climatisation rend l’air suffocant — un danger majeur pour la santé. Dans les bacs, les poissons rouges — une espèce vivant dans l’eau froide — tentent de survivre dans une eau dépassant les 30 °C. 

Les employés travaillent aussi dans cette atmosphère… mais eux ont la chance de pouvoir au moins rentrer chez eux le soir, traverser des zones de fraîcheur durant la journée ou lorsqu’ils déjeunent…

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Une maltraitance déjà dénoncée dans plusieurs magasins

Ce n’est pas un cas isolé. Au printemps 2024, nous dénoncions déjà les conditions de détention insoutenables de poussins entassés dans un terrarium au Jardiland de Bonneuil-sur-Marne, se piétinant et mourant sous les yeux des clients. En avril 2025, c’est l’établissement de Metz qui laissait agoniser des poissons dans des aquariums devenus répugnants à force de négligence.

Chaque fois, la même logique est à l’œuvre : vendre des êtres vivants comme s’il s’agissait de simples objets. Leurs besoins fondamentaux ? Jetés aux oubliettes.

Des êtres vivants, pas des produits

Le commerce d’animaux doit cesser. Ces pratiques ne sont plus acceptables dans une société qui prétend se soucier de leur bien-être. Les conditions d’élevage, de transport, de « mise en rayon », et maintenant de détention en pleine canicule, montrent l’ampleur de la souffrance infligée à des êtres sensibles pour des raisons purement commerciales.

Il est urgent que Jardiland prenne ses responsabilités :

  • En mettant immédiatement en place des mesures pour soulager les animaux actuellement détenus dans ses rayons à Perpignan ;
  • En stoppant les nouveaux arrivages dans les magasins Jardiland dès cet été ;
  • En arrêtant définitivement la vente d’êtres vivants sentients dans tous les établissements de l’enseigne.

Agissez dès maintenant !

Écrivez au siège de Jardiland pour demander l’arrêt immédiat de la vente d’animaux et la prise en compte réelle de leur bien-être :

Un message simple peut faire la différence. Faites entendre votre voix pour celles et ceux qui ne peuvent pas parler. Parce qu’un oiseau qui halète, un poisson qui « cuit » lentement ou une poule qui brûle sous un toit de tôle ne sont pas des « produits saisonniers ». Ce sont des êtres vivants. Et ils méritent mieux. Notre espèce en sortirait grandie, une fois n’est pas coutume…

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