Stop aux installations piscicoles ! Stop aux installations piscicoles !

Stop aux installations piscicoles !

45 000 tonnes de poissons sont déjà produites en France, et ce n’est pas suffisant ? Des entreprises souhaitent produire toujours plus de poissons. Des projets de fermes-usines, à l’image des exploitations intensives agricoles, visent à étendre sur notre territoire les modèles que l’on peut apercevoir en Norvège. D’autres existent depuis des années et souhaitent parfois agrandir leurs bassins, pour générer davantage de profits… Ce sont de véritables bombes à retardement pour la planète, qu’il est impératif de désamorcer immédiatement!

Création, extension ou simple existence : sous l’eau, une véritable asphyxie

Depuis des décennies, des entreprises commercialisent des poissons et certaines d’entre elles comptent étendre leurs capacités. Ailleurs, des fermes-usines envisagent une production de masse afin de « répondre aux besoins des consommateurs français » tout en prônant le bien-être des animaux : voilà les mensonges sur lesquels elles prospèrent.

De leur naissance à l’âge adulte, les individus sont enfermés dans des bassins ou des cages à filet, entassés les uns sur les autres. Des conditions de vie déplorables pour des espèces dont la douleur est largement sous-estimée. Blessés aux nageoires, atteints d’infections oculaires, victimes de lésions sur la peau et la queue, leur souffrance, pour inaudible qu’elle soit, est pourtant bien réelle…

Fin de la (sur)pêche ? Sûrement pas !

Les établissements aquacoles dépendent d’un approvisionnement continu de farines animales pour nourrir les captifs… Ces aliments proviennent des poissons libres : pêchés dans des filets destructeurs souvent à l’autre bout du monde, puis broyés, cuits, séchés et mangés. Loin des regards, la Mauritanie subit par exemple les effets de cette production de masse, qui empire ainsi d’autant plus les canicules et la désertification du pays. Pour produire un kilo de ces farines, il faut environ 4 à 5 poissons sauvages… C’est ainsi près de 450 à 1 000 milliards d’individus qui sont capturés chaque année dans le monde pour être transformés. Une véritable catastrophe !

Des installations qui nuisent à l’environnement

Loin des prétendus bienfaits environnementaux martelés par les industriels, les élevages aquacoles sont en réalité destructeurs de la nature à plusieurs niveaux.

  • Les modifications génétiques liées au croisement des poissons menacent la survie des poissons locaux. À force d’être sélectionnés artificiellement, les saumons n’ont plus les mêmes capacités que leurs congénères indigènes à s’adapter au milieu et à résister aux maladies.
  • Propagation de maladies et résistance aux antibiotiques. Qui dit médicaments à profusion dit nécessairement virus de plus en plus résistants aux molécules. Un risque pour la survie des espèces aquatiques libres, fatalement touchées car les filets ne retiennent pas l’eau. Et bien sûr, une catastrophe pour la santé humaine en bout de chaîne.
  • Les installations pompent de l’eau de mer pour fonctionner et déversent ensuite les rejets des bassins dans les océans, chargés de médicaments, de déjections et résidus alimentaires non consommés, mais aussi de maladies transmissibles aux espèces sauvages. Autre risque, la diminution de la quantité d’oxygène, venant perturber la faune aquatique et les écosystèmes.
  • Situées en pleine mer ou même sur terre, les exploitations détruisent les écosystèmes environnants. Les animaux vivant à proximité de ces méga-fermes se voient ainsi privés de leur habitat, purement et simplement détruit par le bétonnage et les nuisances qu’elles occasionnent. Avec la disparition des poissons sauvages, c’est toute la biodiversité qui est touchée

Contre ce calvaire, il est nécessaire d’agir pour la fin des élevages piscicoles. C’est pourquoi, avec One Voice, je demande leur interdiction !

Signer la pétition

signer la pétition

Pétition

« * » indique les champs nécessaires

Name*
Email*
** Pour en savoir plus sur le traitement de vos données personnelles consultez le détail sur cette page
Newsletter