Un record scandaleux : 400 000 animaux torturés par an pour tester la toxine botulique en Europe
C'est un calvaire imposé à près d'un demi-million d'animaux, et qui les fait mourir dans d'atroces souffrances. Et tout ça pour quoi? Pour de la "médecine esthétique", une honte absolue!
Un document publié par des scientifiques de la Coalition Européenne pour mettre fin à l’Expérimentation Animale (ECEAE), dont One Voice est le représentant français, vient de révéler que pas moins de 400 000 animaux par an sont utilisés pour subir des tests épouvantables de toxine botulique, plus connue sous le nom de « botox ». Un chiffre record qui montre bien le problème que nous soulevons depuis des années: il n’y a pas de volonté réelle de sortir de l’expérimentation animale.
C’est un calvaire imposé à près d’un demi-million d’animaux, et qui les fait mourir dans d’atroces souffrances. Et tout ça pour quoi? Principalement pour tester une molécule servant à bloquer temporairement la formation des rides, et occasionnellement à des fins médicales. Pour de la « médecine esthétique », une honte absolue! Rappelons que l’Union européenne a pourtant adopté grâce au travail de l’ECEAE, une directive interdisant l’expérimentation animale pour les cosmétiques il y a cinq ans déjà! Mais l’industrie pharmaceutique n’est pas concernée par ces règles!
D’après les statistiques officielles et les documents soumis par les États membres, l’ECEAE estime que 400 000 animaux par an souffrent au cours d’expériences mortelles, impliquant surtout des souris qui subissent des injections à l’abdomen, avant de mourir en s’étouffant lentement d’une paralysie musculaire alors qu’elles sont complètement conscientes. C’est un triste et scandaleux record qui vient d’être atteint.
Trois sociétés ont pourtant choisi récemment de passer à des tests sur des cellules cultivées en laboratoire et de ne plus utiliser d’animaux dans ces tests. Nous étions alors victorieux, c’étaient des dizaines de milliers d’animaux que nous avions réussi à faire épargner grâce à la mobilisation citoyenne, en Europe et en Suisse.
Malgré de longues années de campagnes et le développement de méthodes de recherche innovantes, éthiques et fiables, le nombre d’animaux empoisonnés à la toxine botulique continue d’augmenter. La directive européenne stipule bien qu’il faut développer des méthodes alternatives à l’expérimentation animale. Qu’en est-il?!