Une scène de cauchemar
« C’est la scène la plus choquante dont j’ai été témoin ». C’est ainsi que l’enquêteur qui a mené l’investigation décrit les images qu’il a filmées : un jeune vison, enfermé dans une cage de cette ferme à fourrure, le ventre ouvert, tentant désespérément d’échapper à ses frères et sœurs qui le dévorent vivant.
Ce cauchemar, pourtant, n’est pas rare. Dans les fermes à fourrure, les individus naissent et vivent dans des cages minuscules. Contraints à la promiscuité, condamnés à l’ennui, ils deviennent fous, s’attaquent, se blessent et, parfois, s’entredévorent…
Un échantillon de l’horreur
Sur la vidéo de l’enquête, on voit aussi : des visons couverts de sang après s’être battus, d’autres dont des membres manquent, des oreilles arrachées, des blessures ouvertes, des bébés de quelques jours tremblotants sur le grillage, la bouillie infâme qui leur sert de nourriture, les tas d’excréments grouillants de larves sous les cages... Alertées de ces actes de cruauté grâce à l’enquête, les autorités vétérinaires locales devraient désormais travailler avec le bureau du procureur pour obtenir une sanction adaptée.
#VisonsLeRespect
Toute cette horreur pourquoi ? Pour l’industrie du luxe ? Oui, cet élevage est en Lituanie, mais en France aussi il y a des fermes à fourrure. Et, surtout, notre pays, capitale internationale de la mode et du luxe, a un rôle important à jouer auprès des créateurs… La mode n’a pas besoin de fourrure, une mode éthique est possible et est choisie par des couturiers toujours plus nombreux.
Pour l’interdiction de l’élevage des animaux pour leur fourrure, signez et partagez notre pétition !
Commentaires 125
Serge | vendredi 19 octobre 2018
Claire laurent-canet | vendredi 31 août 2018
KARINE et PHILIPPE | lundi 27 août 2018
Nicky | lundi 27 août 2018