L’élevage des animaux pour l’alimentation
70 milliards d’animaux sont élevés chaque année pour notre alimentation, dont. 50 milliards de poulets de chair et 1,4 milliards de bovins. Derrière ces chiffres colossaux, se trouve autant d’individus sacrifiés par une industrie dépourvue d’éthique. Les enquêtes et rapports de One Voice sur les méthodes d’élevage, de transport et d’abattage, montrent leur souffrance à chaque étape. Mais ce n’est pas tout : pollution, perte de biodiversité, risque sanitaire et famine sont aussi des conséquences de la production de viande.
Des méthodes d’élevage et de transport cruelles
Dans les élevages industriels, poules, bœufs, vaches, truies ne voient pas la lumière du jour. Ils ne l’apercevront que le temps de monter, à grand renfort de coups, dans le camion qui les mènera à l’abattoir – s’ils survivent au voyage. Leurs besoins de tout ordre sont niés de bout en bout. Des cages trop petites et mal aménagées provoquent stress et blessures. La promiscuité est aussi source de conflits, qu’on résout mécaniquement, en coupant le bec des poulets ou la queue des porcelets…
Enquête de One Voice : cauchemar dans les abattoirs français
Les enquêteurs de One Voice ont infiltré 25 abattoirs traditionnels (pratiquant l’étourdissement) et rituels. Ils ont assisté à des scènes terribles, où non seulement les animaux sont terrorisés, mais également en proie à une immense souffrance, comme ses poules, mal étourdies, qui se réveillent avant d’être égorgées, ou ce mouton jeté encore vivant, le cou en sang, sur les dépouilles de ses congénères… Ou encore ce veau, tentant désespérément de s’enfuir...
Les marchés aux bestiaux
Les enquêteurs de One Voice ont également enquêté sur les marchés aux bestiaux. Ils y ont filmé veaux, vaches, moutons recevant des coups de pieds et de bâton, mais aussi un veau attaché si court qu’il est mort pendu, dans l’indifférence générale...
L’élevage, un danger sanitaire et environnemental
L'élevage industriel a des conséquences catastrophiques. Un tiers des terres cultivées dans le monde est mobilisé pour la seule alimentation des animaux que nous allons consommer. Expansion des monocultures intensives au détriment des forêts, utilisation de l'agrochimie dégradant eaux et sols, pollution atmosphérique : l'élevage intensif est un véritable fléau environnemental plaçant la consommation de viande en tête des causes du réchauffement climatique !
Le danger sanitaire est aussi bien réel : virus dangereux, maladies cardiovasculaires, cancer, antibiorésistance… La liste est longue qui justifie, au-delà de l’éthique, de choisir un mode de vie vegan.
Focus sur l'élevage
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Lait : le drame des vaches et le sacrifice des veaux
Avec 225 millions de vaches laitières dans le monde et une production de 500 millions de tonnes de lait par an, l’industrie laitière est florissante. Les bienfaits de la consommation de produits laitiers sont vendus à grand renfort d’arguments marketing, malgré leur remise en question. Mais les premières victimes sont les veaux à qui il était destiné…
Rappelons que le lait est un aliment destiné aux petits des mammifères jusqu'à leur sevrage. Concrètement, pour une production suffisante, les vaches « laitières » doivent donc mettre au monde un veau tous les ans, dès l'âge de deux ans. Elles sont en général inséminées artificiellement trois mois après avoir vêlé. Leur petit leur est rapidement arraché. Son destin : futur vache « laitière » ou élevage en batterie pour sa viande… Quant aux mères, elles finiront après 3 ans en steaks hâchés ou dans la filière alimentation animale.
Fortement génétiquement sélectionnées, les vaches laitières produisent désormais près de 30 litres de lait par jour, au lieu des 4 litres nécessaires à un veau. En résulte de multiples problèmes de santé : mastites et boiteries sont courantes.
Et si cet élevage est fortement subventionné, la consommation de lait par les humains est loin d’être sans conséquences. En trop grande quantité, il abaisse notre niveau de vitamine D. Intolérance au lactose et diabète précoce lui sont aussi liés et la sélection d’un facteur de croissance (l’IGF1) ferait même de lui un cancérigène potentiel !
75% des humains ne digèrent pas le lait. Il est temps de le laisser à ceux qui en ont vraiment besoin et pour qui il est adapté… Veaux, mais aussi les agneaux et les chevreaux qui subissent un sort similaire, ne doivent plus être sacrifiés pour cette production aberrante !