La France protège-t-elle réellement les animaux sauvages?
À la lueur des décisions de justice que l’on obtient procès après procès en France sur ce type de dossiers, on s’aperçoit que la justice est plus encline à sanctionner sur des infractions environnementales. Y aurait-il une loi de l’omerta, voire un tabou à sanctionner des détenteurs d’animaux issus de la faune sauvage sur des mauvais traitements ? Car des défauts de soin font l’objet de condamnations quand il s’agit de chiens et de chats... On le voit bien sur l’affaire du lion Eliott au Cirque Amar, ou celle de Jumbo, l’hippopotame détenu par le Cirque de la violente famille Muller. À chaque fois qu’on a des éléments objectifs, probants, les accusés sont in fine inquiétés sur des infractions environnementales seulement.
Pour les animaux détenus par les Poliakov, cette absence de sanction à la hauteur de nos attentes a lieu malgré un décès d’animal qui avait des asticots dans les pattes !
Une méconnaissance coupable
La méconnaissance de ces animaux - on le voit déjà dans les contrôles, les agents ne notant pas de problèmes particuliers dans les rapports d’inspections - se poursuit jusque dans les prétoires. Ceci est extrêmement grave.
Des lois de protection animale qui ne s’appliquent quasiment jamais
C'est incompréhensible. Tout se passe comme si les animaux de la faune sauvage étaient corvéables à souhait, à notre merci, et que donc, ils ne souffraient pas. Comme si on pouvait tout leur faire... Et de fait, c’est ce qui se passe. On peut se poser la question de savoir s’il y a une réelle protection de ces animaux dans notre pays. Nous faisons appel de la décision.
Commentaires 22
Stéphane | samedi 11 septembre 2021
del | mardi 07 septembre 2021
Bertrus 05 | dimanche 05 septembre 2021
Micky | samedi 04 septembre 2021