le lundi 05 mars 2018 | 57

Nos compagnons chiens et chats torturés dans les laboratoires !

Nos compagnons chiens et chats torturés dans les laboratoires !

Mis à jour le 03 juillet 2018

L’expérimentation animale tue des chiens et des chats pour des tests n’ayant aucun sens, dénonce le Dr Ménache, vétérinaire consultant pour One Voice. Pour preuve, des expériences aberrantes, à la limite de la fraude scientifique selon cet expert.

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Alors que viennent d’être révélées les scandaleuses pratiques de l'industrie automobile qui gaze des primates aux fumées d’échappement afin d’avaliser l’innocuité des moteurs, nos compagnons chiens et chats subissent également le pire. Le Dr Ménache, vétérinaire consultant pour One Voice, a analysé plusieurs expériences et montré en quoi elles n’ont aucun sens.

Rappelons que les réglementations française et européenne sur l’expérimentation animale incitent à réduire le nombre de victimes, tout comme les douleurs infligées aux animaux. Or ces chiffres ne font globalement qu’augmenter, et la recherche de méthodes alternatives, sans cruauté, piétine.

Aux dernières statistiques officielles, au moins 3 500 chiens et chats meurent chaque année dans les laboratoires français. Par principe, aucun de nos compagnons, dont la place est dans des foyers aimants, ne devrait être sacrifié pour des projets scientifiques quels qu’ils soient. Ceux pointés du doigt par le Dr Ménache montrent que cette pratique est même une aberration…

Assez d’expériences aberrantes !

« À quoi ressemble le cœur d’un chien ? », s’est intéressée une étude publiée en 2017. Issus de l’Institut mutualiste Montsouris (Paris) et du Centre d’élevage des Souches (Mézilles), 15 Beagles en bonne santé ont ainsi été euthanasiés afin de décrire un détail de l’anatomie de cet organe, pourtant déjà bien connu. Pourquoi tuer ici des animaux sains et ne pas utiliser le cœur d’animaux déjà décédés ?

Tout projet de recherche utilisant des animaux doit notamment justifier devant un comité d’éthique des souffrances auxquelles ils seront exposés. Mais le Dr Ménache relève qu’une étude qui ne prévoit aucune réanimation (ici à cause du prélèvement d’organe vital) est quasi exemptée d’examen éthique ! Finalement, pour la science, supprimer la vie d’un animal pèserait moins que l’exposer à des souffrances, même légères. Où est l’éthique dans tout cela ?

Par nature intolérable, la torture de nos compagnons chiens et chats dans les laboratoires doit cesser. Respectons enfin ces êtres sentients !

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Commentaires 57

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tao | mardi 13 mars 2018

c'est quoi ces tortures on vit dans un monde de fous

lane59 | mardi 13 mars 2018

Ignoble pour rester polie j'ai partagé l'article

keria | lundi 12 mars 2018

Cruauté et absurdité = aberration, honte
Notre gouvernement fait preuve d'un laxisme et d'une surdité sur cette question qui sont affligeants. Quand on sait que l'expérimentation animale dure depuis près de 200 ans, qu'elle fait chaque année des millions de victimes dans le monde, que les méthodes sont souvent très douloureuses et que les 3/4 du temps elles ne servent pas la connaissance utile, on se dit quelle honte pour l'humanité et quelle aberration du système ! Des assos lèvent désormais la voix pour dénoncer les traitements et réclamer un changement. On a su faire les lois qui autorisent, on peut donc faire celles qui interdisent ; on a su ouvrir les centres pour faire ce type de recherche, on doit aussi savoir les fermer. Au fond, gros problème de volonté au sein de la communauté scientifique où il y en a trop encore qui pratiquent malgré la désapprobation grandissante et surtout, parmi nos politiques qui ne comprennent toujours pas l'intérêt du sort des animaux, refusent de voir et d'agir en accord avec la gravité du problème.

leslie | samedi 10 mars 2018

oh oui quel dégout ce gouvernement qui encourage la souffrance animale pour de l'argent. Nous souhaiterions tant d'évolution à ce sujet. les animaux ne méritent pas d'etre ainsi traités et si peu considérés. Comment arriver à vivre avec la responsabilité de tant de souffrance...